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Russie

Mort d'Alexeï Navalny: la France "tient les autorités russes pour pleinement responsables"

Un portrait du défunt leader de l'opposition russe Alexei Navalny à Tbilissi, en Géorgie, le 1er mars 2024, après la mort de l'opposant en détention le 16 février, selon les autorités russes.

Un portrait du défunt leader de l'opposition russe Alexei Navalny à Tbilissi, en Géorgie, le 1er mars 2024, après la mort de l'opposant en détention le 16 février, selon les autorités russes. - VANO SHLAMOV / AFP

Un an jour pour jour après la mort en détention d'Alexeï Navalny dans une prison russe de l'Arctique, la France a fait savoir qu'elle imputait la redponsabilité du décès de l'opposant aux autorités russes.

La France "tient les autorités russes pour pleinement responsables de la mort d'Alexeï Navalny", a déclaré ce dimanche 16 février la diplomatie française, en rendant hommage au "courage" et au "combat" de l'opposant russe décédé en détention il y a tout juste un an, selon les affirmations des autorités russes.

Paris "continue de demander qu'une enquête indépendante et approfondie soit conduite pour faire toute la lumière sur les conditions de son décès tragique", selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères.

La France renouvelle son "soutien" à l'opposition russe

"La France adresse un message de soutien et de solidarité à toutes celles et ceux qui défendent avec courage en Russie les libertés individuelles et l'État de droit. La condamnation récente de trois des anciens avocats d'Alexeï Navalny à de la prison ferme (...) est un rappel brutal de la volonté des autorités russes de faire taire toute voix dissidente", ajoute le texte.

Plus d'un millier de ses partisans se sont recueillis dimanche sur la tombe du célèbre opposant à Moscou, malgré le risque de représailles judiciaires.

Charismatique militant anti-corruption et ennemi politique numéro un de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny avait été déclaré "extrémiste" par la justice russe. Il est mort dans des circonstances troubles dans une prison de l'Arctique à 47 ans.

G.G. avec AFP