En Chine, des drones pour surveiller les examens

Des centaines d'étudiants chinois se pressent chaque année pour passer les concours d'entrée des universités du pays. - STR - AFP
Contre la triche, les gros moyens. D'après des informations du Guardian, le gouvernement chinois a lâché dimanche dernier un drone à 6 hélices dans une salle d'examen. Un appareil de surveillance dont le prix avoisine quelques dizaines de milliers d'euros, pour tenter de limiter la fraude lors du grand concours d'intégration aux universités du pays.
Prendre de la hauteur
Le drone fonctionnait ainsi: concentré de haute technologie, il était capable de détecter à une distance respectable - 500m de haut pour un rayon d'action d'1 km- les signaux radios émis par l'utilisation de tout appareil électronique. Une surveillance venue du ciel, mais sans le bourdonnement caractéristique de ce type d'appareils, pour ne pas gêner les étudiants qui planchaient.
"Un drone a ses avantages. Dans une zone urbaine saturée par de grands bâtiments, certains obstacles limitent le champs d'action des appareils au sol, quand le drone peut grimper jusqu'à 500 mètres et détecter des signaux pour une ville entière", a ainsi expliqué Lan Zhigang, responsable du bureau de régulation des médias de Luoyang, au Guardian.
De son côté, le ministère de l'éducation chinois a annoncé samedi que 23 personnes avaient été arrêtées depuis fin mai pour des tentatives de triche. Comme en France, les étudiants surpris risquent jusqu'à trois ans d'interdiction de se présenter à un examen.