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Amérique du Nord

Trump réitère ses doutes sur l'ingérence électorale de Moscou

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- - Mahmoud Abbas président de l'Autorité Palestinienne, à Paris en 2011 - Olivier Pacteau - Flickr

Donald Trump a une nouvelle fois exprimé ses doutes, samedi, concernant les accusations des services de renseignement américains sur une éventuelle ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine.

Le président élu, Donald Trump, est une nouvelle fois revenu, samedi, sur les accusations d'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine. Connu pour ses positions pro-Poutine, il a exprimé ses doutes à des journalistes.

"Je veux juste qu'ils en soient sûr, car c'est une accusation plutôt sérieuse, et je veux qu'ils en soient certains".

Il a rappelé que les services de renseignement américains s'étaient trompés lorsqu'ils avaient affirmé que l'Irak était en possession d'armes de destruction massive,le prétexte qui avait conduit à l'intervention américaine en 2003, qualifiant cette intervention de "désastre car ils avaient tort".

Une accusation "injuste"

Donald Trump a par ailleurs dit qu'il est "injuste" que les Etats-Unis accusent la Russie de piratage s'ils ont un quelconque doute à ce sujet.

"Je sais beaucoup de choses concernant le piratage. Et le piratage est une chose très difficile à prouver. Donc cela pourrait être quelqu'un d'autre. Je sais également des choses que d'autres personnes ne savent pas, et donc ils ne peuvent pas être sûrs de ce qui se passe", a lancé Donald Trump.

Interrogé sur ce qu'il sait sur le sujet que les autres ne savent pas, le président élu s'est contenté de répondre "vous le saurez mardi ou mercredi".

"Aucun ordinateur n'est sûr"

Donald Trump a également été interrogé sur la position qu'il adoptera en matière de cybersécurité après sa prise de fonction à la Maison Blanche le 20 janvier. 

"Si vous avez quelque chose d'important, écrivez-le et envoyez-le par courrier, comme on le faisait autrefois parce que je vais vous le dire, aucun ordinateur n'est sûr. Je me moque de ce qu'ils disent, aucun ordinateur n'est sûr", a t-il répondu. 

E. H. avec AFP