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Amérique du Nord

Quand Trump jette un carton  rouge à la presse

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Le président américain a profité du passage du président de la Fifa dans le Bureau ovale pour brandir symboliquement un carton rouge en direction des journalistes présents pour couvrir la rencontre.

Il ne lui manquait plus que le sifflet. Le président américain recevait mardi à la Maison Blanche le président de la Fifa Gianni Infantino, à l'occasion de l'attribution du Mondial-2026 au trio USA/Canada/Mexique. Et Donald Trump a profité de cette rencontre pour filer la métaphore footballistique et adresser un carton rouge aux journalistes.

"Je suis très heureux que nous ayons remporté cet événement important (...) peut-être le plus grand événement sportif au monde", a lancé Donald Trump depuis le Bureau ovale. "En 2026, je ne serai pas là", a-t-il ajouté amusé. "Peut-être qu'ils vont étendre la durée du mandat (...) S'ils ne le font pas, les médias vont s'ennuyer...".

Un carton rouge en cadeau

Après avoir affirmé la volonté de la Fifa de travailler avec les Etats-Unis, le Canada et le Mexique pour organiser un Mondial "fantastique", Gianni Infantino a offert au locataire de la Maison Blanche deux maillots portant son nom et les numéros 26 (en référence à 2026) et 45 (Donald Trump est le 45e président des Etats-Unis).

Le président de la Fifa lui a aussi offert un carton jaune et un carton rouge, lui expliquant leur signification. Tout sourire, Donald Trump a alors brandi le carton rouge en direction du petit groupe de journalistes présents dans le Bureau ovale, avant de faire mine de le lancer dans leur direction. 

Tout au long de sa campagne électorale et depuis son arrivée à la Maison Blanche, en janvier 2017, Donald Trump a fait de la critique des médias sa marque de fabrique.

La chaîne de télévision CNN, le Washington Post ou encore le New York Times, sont très régulièrement la cible de ses tweets rageurs, dans lesquels il accuse de "fake news" (en français, "fausses nouvelles") les médias publiant des révélations le concernant. 

Adrienne Sigel avec AFP