Une "pression inacceptable": le vice-président américain JD Vance ira au Groenland vendredi

Sur place, JD Vance a indiqué ce mardi qu'il s'intéressera notamment aux questions de "sécurité" impliquant l'immense île arctique, un territoire autonome danois que Donald Trump veut par ailleurs annexer.

Le vice-président américain, JD Vance, a annoncé ce mardi 25 mars qu'il se joindrait vendredi à la visite prévue par son épouse, Usha Vance, au Groenland, ce territoire autonome danois ouvertement convoité par Donald Trump.

"Il y avait tant d'excitation autour de la visite d'Usha au Groenland vendredi que j'ai décidé que je ne voulais pas la laisser s'amuser toute seule et je me joindrai donc à elle", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur la plateforme X.

La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait déjà déclaré que la visite d'Usha Vance constituait une "pression inacceptable" sur le Danemark et le Groenland.

JD Vance se rendra à la base spatiale de Pituffik

Le vice-président américain, qui a pris des positions particulièrement dures en matière de politique étrangère, notamment s'agissant des alliés européens des États-Unis, se rendra à la base spatiale de Pituffik, une base de la branche de l'armée américaine dédiée à l'espace.

Usha Vance avait initialement annoncé vouloir assister à une course de chiens de traîneau dans une autre localité, mais la Maison Blanche a finalement annoncé que ce déplacement était annulé et qu'elle serait aux côtés de son mari lors de la visite de la base.

JD Vance indique qu'il s'intéressera aussi, une fois sur place, aux questions de "sécurité" impliquant l'immense île arctique.

Vers une annexion du Groenland

"Beaucoup d'autres pays ont menacé le Groenland, ont menacé d'utiliser son territoire et ses eaux pour menacer les États-Unis", a assuré le vice-président américain, reprenant l'argumentaire de Donald Trump.

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Pour ce dernier, annexer le Groenland répondrait à un impératif de sécurité nationale pour les États-Unis, voire pour le monde entier.

Le président républicain a pris des accents aussi impérialistes que provocateurs depuis son retour au pouvoir.

Outre le Groenland, il a plusieurs fois parlé d'annexer le Canada ou de prendre le contrôle du canal de Panama.

I.H avec AFP