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États-Unis

Ukraine: Hollande et Obama menacent la Russie de nouvelles sanctions

François Hollande et Barack Obama, ici le 11 février à Washington, ont menacer de "nouvelles mesures contre la Russie" faute de "désescalde" en Ukraine.

François Hollande et Barack Obama, ici le 11 février à Washington, ont menacer de "nouvelles mesures contre la Russie" faute de "désescalde" en Ukraine. - -

Le Président russe Vladimir Poutine doit "appeler au plus vite les groupes armés séparatistes à cesser leurs actions militaires", ont demandé les deux dirigeants.

Le ton monte contre Moscou. François Hollande et Barack Obama ont brandi vendredi la menace "de nouvelles mesures contre la Russie" faute de désescalade en Ukraine, a indiqué l'Elysée dans un communiqué, à l'issue d'un entretien téléphonique entre les présidents français et américain.

Le Président russe Vladimir Poutine doit "appeler au plus vite les groupes armés séparatistes à cesser leurs actions militaires", ont demandé les deux dirigeants. Faute de "progrès" dans le sens d'une "désescalade", François Hollande et Barack Obama ont prévenu que "de nouvelles mesures seraient adoptées à l'encontre de la Russie".

"Stabiliser rapidement la région"

Les présidents français et américains ont convenus "de l’importance de stabiliser rapidement la situation sécuritaire et de parvenir à un arrêt des combats dans l’Est du pays". S'ils se sont félicités des annonces du président ukrainien Petro Porochenko, qui a dévoilé un plan de paix en 14 points et déclaré le début du cessez-le-feu unilatéral ce vendredi soir, François Hollande et Barack Obama ont exhorté le président russe Vladimir Poutine à "empêcher le transfert de matériels en Ukraine et renforcer le contrôle de la frontière russo-ukrainienne".

La Russie a sévèrement critiqué l'annonce d'un cessez-le-feu faite vendredi par le président ukrainien Petro Porochenko, déclarant qu'il s'agissait en réalité d'un "ultimatum" adressé aux insurgés du Sud-Est de l'Ukraine pour qu'ils déposent leurs armes.

"Une première analyse montre malheureusement que ce n'est pas une invitation à la paix et à des négociations, mais un ultimatum adressé aux insurgés du Sud-Est de l'Ukraine pour qu'ils déposent leurs armes", a déclaré le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes.

C.P. avec AFP