Séquestrées de Cleveland: la "maison de l'horreur" démolie à la pelleteuse

Un lâcher de ballons jaunes pour commencer la destruction de la "maison de l’horreur". - -
Un lâcher de ballons jaunes pour commencer la destruction de la "maison de l’horreur". Au pied de l’ancienne propriété d’Ariel Castro, des voisins, des proches, mais aussi Michelle Knignt, une des trois victimes sont venus assister à la scène. "C'était important d'être là aujourd'hui, parce que personne n'était là pour moi quand j'ai été portée disparue. Je veux que les gens sachent qu'il y a de l'espoir", a lancé cette dernière, devant la petite foule réunie qui acclame chacun des coups lancés par l'engin contre la macabre demeure.
Peggy Arida, la tante d’une des trois victimes, a symboliquement tenu à porter le premier coup dans la façade à l'aide d'un énorme bulldozer. "C'est surement parce que j'avais de la colère en moi que j'ai voulu le faire", a-t-elle confié. "Vous savez, ma sœur habitait dans cette rue, si proche d'où était séquestrée Gina, c'était très dur", a-t-elle poursuivi.
Ariel Castro a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de prison de 1.000 ans, pour avoir séquestré et violé Michelle Knight, Amanda Berry, et Gina DeJesus, dans cette maison, pendant plus de dix ans. L’une d’elle a même eu un enfant de son bourreau. Les autorités de Cleveland ont tenu à démolir cette maison pour éviter qu’elle devienne un repaire macabre qui attire la curiosité.