La "Côte d'Azur du Moyen-Orient": quand Trump estimait déjà que Gaza pourrait être "mieux que Monaco"

C'est une déclaration qui a provoqué la consternation internationale. Alors qu'il accueillait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ce mardi 4 février, Donald Trump a dit souhaiter vider la bande de Gaza de ses habitants pour que les États-Unis puissent en "prendre le contrôle" et transformer cette zone en "Côte d'Azur du Moyen-Orient". Un projet que "tout le monde adore" selon le président américain.
Les propos du dirigeant ont été nuancés par la Maison Blanche qui affirme que "le président ne s'est pas engagé à déployer des soldats sur le terrain à Gaza".
Cette idée n'est pas nouvelle dans la tête du président des États-Unis. Déjà en octobre dernier, celui qui était alors candidat à la Maison Blanche avait estimé que Gaza a le potentiel d'être "encore mieux que Monaco" à sa reconstruction.
"Cela pourrait être le plus bel endroit, avec sa météo, l'eau, tout, le climat pourrait être magnifique. Ça pourrait être la meilleure chose au Moyen-Orient", avait-il déclaré lors d'une interview accordée au conservateur Hugh Hewitt.
Trump "jette de l'huile sur le feu", selon le Hamas
Cette déclaration intervient alors que les négociations sur la poursuite de la trêve entre Israël et le Hamas doivent reprendre. Le mouvement islamiste a accusé le président américain de "jeter de l'huile sur le feu", condamnant "dans les termes les plus forts les déclarations de Trump en vue d'une occupation américaine de la bande de Gaza et du déplacement de notre peuple".
L'enclave palestinienne, elle, est en ruine après 16 mois de guerre. Depuis le 19 janvier, une trêve est en vigueur dans la bande de Gaza au sein de laquelle le Hamas doit avoir libéré 33 otages d'ici la fin du mois de février. En échange, ce sont environ 1.900 prisonniers palestiniens qui doivent être libérés par l'État hébreu.