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Gaza: Donald Trump "soutient pleinement" l'offensive d'Israël menée dans le territoire palestinien

Donald Trump dans le Bureau ovale à la Maison Blanche le 6 mars 2025. (Photo d'archive)

Donald Trump dans le Bureau ovale à la Maison Blanche le 6 mars 2025. (Photo d'archive) - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Selon Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, le président américain Donald Trump "soutient pleinement Israël et l'armée israélienne et les actions entreprises ces derniers jours" à Gaza.

L'appui apporté par le président américain à Tsahal est sans équivoque. Donald Trump "soutient pleinement Israël et l'armée israélienne et les actions entreprises ces derniers jours" à Gaza, a déclaré ce jeudi 20 mars la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Le président américain "a clairement fait comprendre au Hamas que s'il ne libérait pas tous les otages, il vivrait un enfer, et malheureusement le Hamas a choisi de jouer un jeu médiatique avec des vies humaines", a-t-elle ajouté.

"N'oublions pas que le Hamas est entièrement coupable de cette situation à cause de sa violente attaque du 7 octobre contre Israël", a encore dit la porte-parole.

Le mouvement islamiste palestinien a affirmé avoir tiré des roquettes sur Tel-Aviv jeudi, dans une première riposte depuis la reprise des opérations aériennes et terrestres israéliennes dans la nuit de lundi à mardi. Selon la Défense civile de Gaza, au moins 504 personnes, parmi lesquelles plus de 190 mineurs, ont été tuées depuis que les frappes israéliennes ont repris.

Une première phase de trêve qui a expiré le 1er mars

Les hostilités avaient cessé le 19 janvier, en vertu d'un accord négocié par l'intermédiaire du Qatar, des États-Unis et de l'Égypte. La première phase de cette trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, parmi lesquels huit morts, et la libération d'environ 1.800 détenus palestiniens. Depuis, les négociations sont au point mort.

Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide humanitaire et la libération des derniers otages. Israël souhaite de son côté une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation" de Gaza et le départ du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité. En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 49.617 morts, majoritairement des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

V.G. avec AFP