Etats-Unis: Donald Trump sous les projecteurs du premier débat des républicains

La chaîne d'information la plus regardée des Etats-Unis organise jeudi soir le premier débat des primaires républicaines pour la Maison Blanche, en partenariat avec Facebook. Donald Trump est au centre de toutes les attentions.

Cette machine à insultes, promesses outrancières et dérapages racistes ou misogynes est pour l'instant l'une des principales attractions des primaires républicaines pour la Maison Blanche. En tête des sondages, le milliardaire Donald Trump occupera l'un des deux podiums au centre de la scène de la chaîne Fox News, qui organise jeudi soir le premier débat des primaires républicaines avec les 10 candidats les plus connus.

Faute de place et pour éviter la cacophonie, les sept autres candidats aux primaires, moins bien placés dans les sondages, ont été relégués à un autre débat, qualifié par l'un d'eux de "happy hour", quatre heures plus tôt.

La chaîne d'information la plus regardée des Etats-Unis, Fox News, très influente chez les conservateurs américains, organise le débat, en partenariat avec Facebook.

La première question posée à Trump

A six mois du début des primaires et à la surprise générale, le magnat de l'immobilier a pris la tête des sondages chez les électeurs républicains depuis son entrée fracassante dans la course en juin.

Les regards seront donc fixés sur Donald Trump, à qui la première question sera posée. Il aura le même temps de parole que ses rivaux, des "politiciens" qu'il méprise ouvertement. Mais devra peut-être enfin faire des propositions plutôt que de se contenter d'invectives en 140 signes.

Un Trump à contre-emploi?

Les autres candidats se demandent encore s'ils doivent gaspiller leur précieux temps de parole à attaquer Donald Trump, ou provoquer un esclandre pour se faire remarquer, au risque de le légitimer.

Mais la surprise pourrait venir de Donald Trump lui-même, qui a appelé à un débat courtois. Maintenant que la mayonnaise médiatique a pris, il pourrait peut-être apparaître pour la première fois comme réfléchi et posé.

K. L. avec AFP