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Avortement: Macron déplore la "remise en cause" des libertés des femmes aux États-Unis

Avortement: Macron déplore la "remise en cause" des libertés des femmes aux États-Unis

Le président Emmanuel Macron participe à une visioconférence sur l'Ukraine le 8 mai 2022 au palais de l'Elysée à Paris

La Cour suprême des États-Unis a enterré l'arrêt Roe v. Wade qui garantissait le droit des Américaines à avorter. Chaque État est désormais libre de l'interdire.

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Le Quai d'Orsay appelle "les autorités fédérales à faire tout leur possible pour protéger le droit à l’avortement"

Dans un communiqué publié vendredi soir, le Quai d'Orsay réagi à la décision américaine, jugeant que cette dernière "met en péril de longues années de combat pour l’égalité de droits entre les femmes et les hommes".

"L'accès à l'avortement est un enjeu de santé et de survie pour les jeunes filles et les femmes. La France appelle les autorités fédérales à faire tout leur possible pour protéger le droit à l’avortement", ajoute le ministère, assurant que la France "est plus que jamais déterminée à travers sa diplomatie féministe à faire progresser les droits des femmes et des filles, en tous lieux et en toutes circonstances".

"Ce n'est pas fini": Kamala Harris appelle les électeurs aux urnes pour avoir "le dernier mot"

Après Joe Biden, la vice-présidente américaine Kamala Harris a pris la parole, pour dénoncer "une crise sanitaire", après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit à l'avortement.

"C'est la première fois de notre histoire qu'un droit constitutionnel a été enlevé aux Américains", a-t-elle regretté, affirmant que la décision pouvait affecter d'autres "droits acquis", comme le mariage entre personnes de même sexe.

"L'aspiration de notre nation a été d'étendre les libertés. Mais l'extension des libertés n'est clairement pas inévitable. Ce n'est pas acquis, sauf si nous défendons nos principes les plus fondamentaux, et si nous élisons des leaders qui protègent ces principes", a-t-elle affirmé.

A l'instar du président américain, Kamala Harris a appelé les Américains à "élire des leaders qui défendront et protégeront vos droits".

"Avec votre vote, vous pouvez agir et vous avez le dernier mot. Ce n'est pas fini".

"Un par en arrière pour les droits des femmes et de l'Homme": Hillary Clinton fustige à son tour la décision de la Cour suprême

L'ex-candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton a dénoncé sur Twitter "un pas en arrière pour les droits des femmes et les droits de l’homme".

"La plupart des Américains pensent que la décision d'avoir un enfant est l'une des décisions les plus sacrées qui soit, et que de telles décisions devraient rester entre les patients et leur médecin", a-t-elle écrit.

Levée de boucliers des associations françaises pro-IVG face à la décision américaine

La révocation du droit à l'avortement par la Cour suprême des États-Unis est un "signal dangereux" et menace les droits des femmes "dans le reste du monde et même en France", ont estimé vendredi les associations françaises de défense du droit à l'IVG.

Cette décision aura des conséquences "désastreuses pour les Américaines", mais envoie également "un signal dangereux qui conforte les partisans des mouvements anti-IVG" ailleurs dans le monde, a ainsi jugé le Haut Conseil à l'égalité (HCE) dans un communiqué.

"Pour se prémunir de toute tentative d'entrave des droits des femmes", il est urgent "d'inscrire le droit à l'avortement dans notre Constitution française", ainsi que dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, a préconisé le Haut Conseil, instance consultative indépendante placée auprès du Premier ministre.

Le Planning familial a lui déploré sur Twitter "un effort mondial concerté et calculé par les extrémistes conservateurs".

"Un droit fondamental": Emmanuel Macron exprime sa "solidarité avec les femmes dont les libertés sont remises en cause"

"L'avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes. Il faut le protéger", a écrit sur Twitter Emmanuel Macron, après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit à l'avortement.

"J’exprime ma solidarité avec les femmes dont les libertés sont aujourd’hui remises en cause par la Cour suprême des États-Unis d’Amérique", a-t-il ajouté.

> Notre article complet est à lire ici.

La Haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme fustige "un coup terrible porté aux droits humains des femmes"

L'annulation du droit à l'avortement décidée vendredi par la Cour suprême des États-Unis "est un coup terrible porté aux droits humains des femmes et à l'égalité des genres", a déclaré vendredi la Haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

"L'accès à l'avortement sûr, légal et efficace est fermement enraciné dans le droit humain international et il est au coeur de l'autonomie des femmes et de leur capacité à faire leurs propres choix", écrit Michelle Bachelet dans un communiqué, regrettant une décision "qui est un recul majeur".

Pour Nancy Pelosi, la révocation du droit à l'avortement est "une insulte, une claque pour les femmes"

"L"hypocrisie fait rage mais le mal est sans fin. C'est une insulte, une claque pour les femmes pour la possibilité d'avoir leur propre jugement, de prendre leurs décisions, leur liberté d'avoir des enfants", a réagi Nancy Pelosi, président démocrate de la Chambre des représentants, lors d'une prise de parole.

"Nous ne laisserons pas ça passer", a-t-elle assuré.

"Il faut que les électeurs élisent plus de sénateurs qui reviennent sur cette loi": Biden appelle les Américains à défendre le droit à l'avortement dans les urnes

"Il faut que les électeurs élisent plus de sénateurs qui reviennent sur cette loi", a lancé Joe Biden, alors que les élections des "mid-terms" vont se tenir en fin d'année aux États-Unis.

"Cet automne, ce sera le brut à atteindre", a estimé le président américain.

"Je vais faire tout en mon pouvoir pour protéger le droit des femmes. Cette décison jette une ombre dans beaucoup d'États", a-t-il ajouté.

Joe Biden regrette "une erreur dramatique" de la Cour suprême, le résultat d'"une idéologie extrémiste"

Pour Joe Biden, la révocation de "Roe v. Wade" est "la réalisation d’une erreur dramatique par la Cour" suprême, qui va avoir "des conséquences immédiates".

"C'est tellement extrême que des femmes vont être punies pour protéger leur santé", a-t-il ajouté, regrettant une décision qui renvoie le pays à "150 ans en arrière".

"La santé et la vie des femmes sont en danger", estime Joe Biden après la décision de la Cour suprême de révoquer "Roe v. Wade"

"Ce droit était tellement important pour tellement d'Américains. C’est un triste jour pour les États-Unis", a réagi le président américain Joe Biden lors d'une prise de parole, après la décision de la Cour suprême américaine.

L'arrêt "Roe v. Wade" avait "donné le droit aux femmes de choisir, de prendre des décisions personnelles. Les femmes avaient la capacité de monter leur propre destin. Désormais avec Roe défait, il est très clair que la santé et la vie des femmes dans ce pays sont en danger", a-t-il ajouté.

Après le Missouri, le Dakota du Sud et l'Indiana bannissent l'avortement à leur tour

Après l'interdiction de l'avortement dans le Missouri, d'autres États ont d'ores et déjà annoncé l'avoir banni à leur tour.

La gouverneure républicaine du Dakota du Sud, Kristi Noem, a elle annoncé que l'avortement était désormais illégal dans cet État du nord des États-Unis, en vertu d'une loi dite "zombie" ou "gâchette" qui avait été rédigée à l'avance, pour entrer en vigueur automatiquement en cas de changement de jurisprudence à la Cour suprême.

"La loi gâchette du Dakota du Sud (...) spécifie qu'à partir d'aujourd'hui, tous les avortements sont illégaux dans le Dakota du Sud 'à moins qu'un jugement médical raisonnable et approprié stipule qu'un avortement est nécessaire pour préserver la vie de la femme enceinte'", précise le communiqué.

Peu après, le gouverneur républicain de l'Indiana a annoncé convoquer la législature de cet autre État du nord des Etats-Unis pour prononcer au plus vite l'interdiction de l'avortement.

"La décision de la Cour suprême est clair, et il revient maintenant aux États de s'attaquer à cette question importante. Nous le ferons dans les meilleurs délais en Indiana", a déclaré sur Twitter le gouverneur Eric Holcomb, précisant avoir convoqué l'assemblée générale de l'Etat pour le 6 juillet.

Un juge de la Cour suprême ravive les craintes pour le mariage homosexuel

La décision de la Cour suprême des Etats-Unis enterrant le droit à avorter a relancé les spéculations sur le sort d'autres droits acquis, dont le mariage homosexuel, ravivées par l'argumentaire d'un des juges les plus conservateurs.

"Dans de futurs dossiers" concernant, eux aussi, le respect de la vie privée, "nous devrions revoir toutes les jurisprudences", a écrit le juge de la haute juridiction Clarence Thomas, dans un argumentaire personnel qui accompagne la décision.

Fait notable, il cite trois arrêts en particulier: "Griswold v. Connecticut" de 1965, qui consacre le droit à la contraception, "Lawrence v. Texas" de 2003, qui rend inconstitutionnelles les lois pénalisant les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

Et, aussi, "Obergefell v. Hodges", l'arrêt de 2015 protégeant le mariage pour tous au niveau des Etats-Unis, et qui reste une cible prioritaire de la droite religieuse.

Selon Clarence Thomas, ces jurisprudences s'appuyant sur la même disposition de la Constitution que celle, désormais invalidée, qui protégeait le droit à l'avortement, la Cour a "le devoir de 'corriger l'erreur'" qu'elles avaient instaurées.

Les États de Californie, d'Oregon et de Washington s'engagent ensemble à défendre le droit à l'avortement

Les trois Etats progressistes de la côte Ouest des Etats-Unis ont annoncé vendredi qu'ils s'engageaient ensemble à défendre le droit à l'avortement, enterré un peu plus tôt par un arrêt de la Cour suprême.

"Les gouverneurs de Californie, de l'Oregon et de Washington ont publié aujourd'hui un engagement pour défendre l'accès aux soins de santé reproductive, y compris l'avortement et les contraceptifs, et se sont engagés à protéger patientes et médecins contre les tentatives d'autres États d'exporter leur interdiction de l'avortement vers nos États", selon un communiqué.

Justin Trudeau juge "horribles" "les nouvelles en provenance des États-Unis"

Sur Twitter, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a jugé "horribles" "les nouvelles en provenance des États-Unis".

"Je suis de tout cœur avec les millions d’Américaines qui vont perdre leur droit légal à l’avortement. J’ai peine à imaginer la peur et la colère qui doivent vous habiter en ce moment", a-t-il écrit, ajoutant qu'"aucun gouvernement, aucun politicien, ni aucun homme ne (devrait) dicter à une femme ce qu'elle peut faire ou ne pas faire avec son corps".

Donald Trump salue la décision de la Cour suprême, en accord "avec la Constitution" américaine

L'ex-président américain Donald Trump a salué la décision de la Cour suprême, affirmant que "tout le monde en sera satisfait".

Il salue, sur Fox News, une décision en accord "avec la Constitution", qui redonne "des droits qui auraient dû rendus depuis longtemps" aux États.

"C'est la décision de Dieu", a-t-il par ailleurs répondu, interrogé sur son rôle dans l'annulation de l'arrêt, alors qu'il a nommé trois juges conservateurs à la Cour suprême.

> Notre article complet est à retrouver ici.

Boris Johnson déplore un "grand retour en arrière" aux États-Unis

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déploré vendredi le "grand retour en arrière" que représente selon lui la décision de la Cour suprême américaine de revenir sur le droit à l'avortement.

Cette décision a un "impact majeur sur ce que pensent les gens", "je crois que c'est un grand retour en arrière", a déclaré le chef du gouvernement britannique au sommet du Commonwealth à Kigali au Rwanda, "j'ai toujours cru au droit des femmes de choisir".

Le Missouri devient le premier État américain à interdire l'avortement, selon son procureur général

Après la décision de la Cour suprême, l’État du Missouri est le premier à interdire complètement l’avortement, a annoncé son procureur général, Éric Schmitt, sur Twitter.

"C’est un jour monumental pour la sainteté de la vie" a-t-il écrit.

> Notre article complet est à retrouver ici.

Joe Biden va prendre la parole à 18h30, heure française

Après la décision de la Cour suprême, le président américain Joe Biden va s'exprimer ce vendredi, à 18h30, heure française, a indiqué la Maison Blanche.

Le démocrate de 79 ans, fervent catholique, avait déjà promis d'agir par décret pour protéger l'accès à l'interruption volontaire de grossesse, mais sa marge de manoeuvre en la matière est très mince.

Amnesty International appelle à "agir" pour "protéger le droit à l'avortement aux États-Unis"

L'organisation de défense des droits humains Amnesty International appelle à "agir" pour "protéger le droit à l'avortement aux États-Unis".

"Vous n'êtes pas libre si vous ne pouvez pas décider de votre propre avenir. L'avortement est un droit humain", a-t-elle martelé.

La maire de Washington, Muriel Bowser, estime que "la bataille est urgente mais pas terminée"

La maire de Washington, Muriel Bowser, a rappelé sur Twitter que sa ville était "une ville fière pro-choix", où "l'accès à l'avortement est encore légal".

"C’est une question de santé publique. C’est une question de droits des femmes. C’est une question de droit à disposer de son corps", a-t-elle écrit.

"Une majorité d'Américains sont en faveur du droit des femmes à choisir. La bataille est urgente mais pas terminée", conclut-elle.

Pour Nancy Pelosi, la décision de la Cour suprême "arrache aux femmes leur droit à disposer de leur corps"

La patronne du camp démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a également réagi à la décision de justice, fustigeant une initiative de "la Cour suprême contrôlée par les républicains".

Selon elle, cette levée de l'arrêt "Roe V. Wade" entérine "l'objectif sombre du parti républicain d'arracher aux femmes le droit à disposer de leur corps".

Le maire démocrate de New York estime que la décision de la Cour suprême "met des vies en danger"

Le maire démocrate de New York, Éric Adams, a réagi sur Twitterà la décision de la Cour suprême américaine, estimant que l"avortement est un soin mécical".

"La décision d'aujourd'hui met des vies en danger", a-t-il ajouté.

Ces États américains qui pourraient interdire le droit à l'avortement

Alors que la Cour suprême a levé l'arrêt "Roe v. Wade", chaque État américain est désormais libre d'interdire l'avortement.

Aux États-Unis, plus de la moitié des États pourraient prendre cette décision, notamment dans le Sud.

Les États américains qui pourraient interdire le droit à l'avortement
Les États américains qui pourraient interdire le droit à l'avortement © Guttmacher Institute

Treize États ont par exemple prévu des lois anti-avortement, conçues pour entrer en application automatiquement, ou du moins rapidement, en cas d'annulation de "Roe v. Wade".

L'Arkansas est concerné ainsi que le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, l'Idaho, le Kentucky, la Louisiane, le Mississipi, le Missouri, l'Oklahoma, le Tennessee, le Texas, l'Utah et le Wyoming.

De nombreux manifestants pro et anti-avortement se réunissent à Washington

Devant la Cour Suprême à Washington, des manifestants anti et pro-avortement se réunissent. Les premiers saluent la décision, les autres s'y opposent.

La principale organisation de planning familial promet de continuer à "se battre"

La principale organisation de planning familial américaine a promis vendredi de continuer à "se battre" après la décision de la Cour suprême de révoquer l'arrêt qui garantissait depuis près de 50 ans le droit à l'avortement.

"Vous ressentez sans doute beaucoup d'émotions - de la douleur, de la colère, de la confusion. C'est normal, nous sommes avec vous et nous n'arrêterons jamais de nous battre pour vous", a tweeté Planned Parenthood.

> Notre article complet est à retrouver ici.

Le droit à l'avortement "jeté aux oubliettes de l'Histoire", salue l'ancien vice-président Pence

L'ancien vice-président républicain des Etats-Unis Mike Pence a chaleureusement salué vendredi la décision de la Cour suprême révoquant le droit à l'avortement, "jeté aux oubliettes de l'Histoire".

"En renvoyant la question de l'avortement aux Etats et au peuple, la Cour suprême a réparé une erreur historique", s'est félicité sur Twitter ce fervent chrétien évangélique, qui fut le bras droit de Donald Trump à la Maison Blanche.

Barack Obama accuse la Cour suprême d'avoir "attaqué les libertés fondamentales"

Barack Obama accuse la Cour suprême d'avoir "attaqué les libertés fondamentales de millions d'Américaines" en révoquant l'arrêt Roe v. Wade.

> Notre article complet est à lire ici.

Le droit à l'avortement menacé dans une moitié des États-Unis

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la décision de la Cour suprême qui a révoqué l'arrêt protégeant le droit à l'avortement aux États-Unis.

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