"Je pense qu'ils veulent mourir": Donald Trump déplore que le Hamas "ne voulait pas d'accord" pour un cessez-le-feu à Gaza

Donald Trump s'adresse aux journalistes sur la pelouse sud de la Maison-Blanche avant d'embarquer à bord du Marine One, le 25 juillet 2025, à Washington. - JIM WATSON
Donald Trump a déclaré ce vendredi 25 juillet que le Hamas "ne voulait pas d'accord" après l'échec des négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, et voulait "mourir", disant s'attendre à ce qu'Israël "finisse le travail".
"Le Hamas ne voulait pas vraiment conclure un accord. Je pense qu'ils veulent mourir. Et c'est très, très grave", a déclaré le président américain à la presse à la Maison Blanche peu avant son départ pour l'Écosse.
49 personnes encore otages du Hamas, 27 déclarées mortes
"On en est arrivé à un point où il va falloir finir le travail", a-t-il dit, soulignant que le mouvement islamiste palestinien ne souhaitait pas conclure un accord car "ils savent ce qui se passe après qu'on a récupéré les derniers otages".
"Je vous l'ai dit (...), il sera très difficile pour le Hamas de conclure un accord, car il perdra son bouclier, sa couverture", a poursuivi le président américain, disant s'attendre à ce qu'ils soient "traqués".
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 par le Hamas, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
La veille, l'émissaire américain Steve Witkoff avait acté l'échec des pourparlers menés à Doha sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, et annoncé le rappel pour consultation de l'équipe américaine, mettant en cause la bonne foi du Hamas. Un responsable du mouvement islamiste, Bassem Naïm, a lui, accusé Steve Witkoff de revirement.
"Les déclarations négatives de l'émissaire américain Witkoff vont complètement à l'encontre du contexte dans lequel s'est déroulé le dernier cycle de négociations, et il le sait parfaitement. Elles s'inscrivent dans une logique de soutien à la position israélienne", explique-t-il.
L'échec de ces négociations fait craindre pour le sort de la population palestinienne de Gaza, alors que des organisations humanitaires ont alerté vendredi sur une flambée de la malnutrition infantile dans le territoire, dévasté par plus de 21 mois de guerre.