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État de Palestine reconnu par la France: Édouard Philippe émet ses doutes sur le timing de cette décision

Édouard Philippe s'adresse à la presse après une rencontre avec le Premier ministre pour discuter du scrutin proportionnel, à l'hôtel Matignon, le 22 mai 2025.

Édouard Philippe s'adresse à la presse après une rencontre avec le Premier ministre pour discuter du scrutin proportionnel, à l'hôtel Matignon, le 22 mai 2025. - STEPHANE DE SAKUTIN

Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 24 juillet qu'il allait "reconnaître l'État de Palestine" en septembre lors d'une allocution aux Nations unies. Une décision qui a fait réagir autant la classe politique française que les dirigeants du monde entier.

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron a annoncé jeudi que "la France reconnaîtra l'État de Palestine" lors d'une allocution en septembre aux Nations unies. Lire l'article
  • Cette décision a suscité de vives réactions sur l'ensemble de l'échiquier politique français, entre "victoire morale" pour LFI et "décision précipitée" pour le RN. Lire l'article
  • Le maire du Havre Édouard Philippe émet des doutes sur le timing de la reconnaissance de l'État de Palestine. "Est-ce le bon moment? C'est pour le moins incertain", a éstimé l'élu. Lire l'article
  • De son côté, Donald Trump a taclé Emmanuel Macron, estimant que "ce qu'il dit importe peu" et que "cela ne changera rien". Lire l'article

Donald Trump tacle Emmanuel Macron après sa décision de reconnaître l'État de Palestine, Édouard Philippe émet des doutes sur le timing de cette décision

Ce direct consacré aux réactions au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France en septembre est désormais terminé.

Ce vendredi, Donald Trump a commenté la décision d'Emmanuel Macron. "C'est un bon gars, je l'aime bien mais sa déclaration n'a pas de poids", a estimé le dirigeant américain.

Du côté de la France, le maire du Havre Édouard Philippe a émis des doutes sur le timing de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France. "Est-ce le bon moment? C'est pour le moins incertain", a écrit le président d'Horizons dans un communiqué sur X. Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

"Bonne chance Emmanuel Macron": le chef de l'extrême droite néerlandais Geert Wilders dénonce la reconnaissance de l'État de Palestine par la France

Le président du parti d'extrême droite à la tête de la coalition néerlandaise, Geert Wilders dénonce le choix de la France de reconnaître l'État de Palestine, indiquant qu"'une grande partie de la France est déjà islamique".

"Bonne chance Emmanuel Macron et à la France! Bon suicide!", lance le chef néerlandais.

"La France récompense les terroristes islamistes du Hamas pour le massacre du 7 octobre en reconnaissant 'l'État palestinien'". Les Pays-Bas ne doivent JAMAIS faire cela", poursuit Geert Wilders.

Le Brésil "salue" l'annonce de la reconnaissance par la France de l'État de Palestine

Le gouvernement brésilien "salue l'annonce" de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et "exhorte toutes les autres nations à ne pas l'avoir encore fait" à prendre la même décision, déclare le ministère des Affaires étrangères.

"La reconnaissance de l'État palestinien par un nombre croissant de pays (...) contribue à répondre aux aspirations de paix dans la région, de liberté et d'autodétermination du peuple palestinien", ajoute le ministère dans un communiqué.

"Un prix pour le Hamas, pour le Qatar": Meyer Habib dénonce la reconnaissance d'Emmanuel Macron

"C'est un prix pour le Hamas, pour le Qatar et une honte pour la France." L'ancien député de la 8e circonscription des Français établis hors de France a exprimé sa colère après l'annonce d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance de l'État de Palestine, sur CNews.

"Un pari trop dangereux": Gérard Larcher déplore une reconnaissance de l'État de Palestine qui "ne sert pas la cause d'une paix durable"

Le président du Sénat Gérard Larcher estime que reconnaître l'État de Palestine par la France "dans les circonstances actuelles, est un pari trop dangereux qui ne sert pas la cause d'une paix durable".

Pour Gérard Larcher, "octroyer une victoire politique au Hamas" est "intolérable".

"La position de la France doit s'en tenir à des lignes constantes et équilibrées", ajoute-t-il.

"Est-ce le bon moment?": Édouard Philippe s'interroge sur le timing de la reconnaissance de la Palestine par la France

Le maire du Havre Édouard Philippe émet des doutes sur le timing de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France. "Est-ce le bon moment? C'est pour le moins incertain", écrit le président d'Horizons dans un communiqué sur X.

"Espérer qu'un acte de reconnaissance fasse évoluer les protagonistes du conflit vers plus de raison et les pays de la région vers une participation plus active aux efforts de paix relève du pari", estime l'élu.

Un tiers des députés britanniques appellent Keir Starmer à reconnaître l'État palestinien

Au total, 221 députés britanniques, issus de neuf partis politiques représentés à la Chambre des communes qui compte 650 membres, ont signé ce vendredi une lettre en ce sens adressée au chef du gouvernement travailliste et à son ministre des Affaires étrangères David Lammy.

"Nous vous écrivons avant la conférence des Nations unies coprésidée par la France et l'Arabie saoudite les 28 et 29 juillet à New York, afin de faire part de notre soutien à la reconnaissance par le Royaume-Uni d'un État palestinien" à l'occasion de cette conférence, indique la missive.

"C’est trahir les Juifs de France": Christian Estrosi déplore la reconnaissance de l'État de Palestine

Le maire de Nice Christian Estrosi, membre du parti Horizons affirme sur X que reconnaître l'État de Palestine, "c’est offrir au Hamas la victoire qu’il espérait le 7 octobre" et "c’est trahir les Juifs de France".

L'élu s'est aussi attaqué aux réactions des députés LFI, "qui ont fait de l’ambiguïté antisémite une stratégie".

Le porte-parole de l'armée israélienne dément toute famine à Gaza

Le porte-parole de l'armée israélienne, Olivier Rafowicz, assure auprès de BFMTV qu"'il n'y a pas de famine à Gaza".

Pour le rapporteur de Tsahal, "il y a une volonté du Hamas d'avoir un chaos humanitaire" dans l'enclave palestinienne, citant des "photos mensongères" du territoire par plusieurs agences de presse.

"Il y a une situation de propagande voulu par le Hamas" qui "abreuve des sentiment anti-israéliens", ajoute ce dernier.

Mercredi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé qu'une "grande proportion" de la population à Gaza meurt de faim.

La députée Caroline Yadan annonce qu'elle siègera désormais parmi les députés apparentés Renaissance

La députée EPR Caroline Yadan annonce sur CNews vouloir "prendre ses distances" avec Emmanuel Macron et affirme qu'elle qu'elle siègera désormais parmi les députés apparentés Renaissance.

Cette annonce survient après l'annonce de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France. "On vient dire au Hamas 'je vous ai compris', et on vient créer un mythe fondateur de l'État du 7-Octobre", explique-t-elle.

"On est dans la continuité d'une déclaration qui donne une légitimité au pire et une légitimité à une action terroriste", assure la députée.

L'Italie refuse toute reconnaissance d'un État palestinien pour le moment

"On ne peut plus accepter massacres et famine" dans la bande de Gaza, a affirmé à Rome le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, se refusant cependant à reconnaître à ce stade l'État palestinien va le faire la France.

"La reconnaissance d'un nouvel État palestinien doit avoir lieu en même temps que leur reconnaissance de l'État d'Israël", a-t-il estimé, s'attirant les critiques de l'opposition.

"Ce qu'il dit n'a pas d'importance": Donald Trump tacle Emmanuel Macron

Avant son départ pour l'Écosse, Donald Trump a commenté la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître l'État de Palestine. "C'est un bon gars mais ce qu'il dit n'a pas d'importance", a taclé le président américain. "Cela ne changera rien", a-t-il ajouté.

"Sa déclaration n'a aucun poids. C'est quelqu'un de très bien, je l'apprécie, mais cette déclaration n'a pas de poids", a-t-il encore estimé.

Les Républicains estiment que "la reconnaissance d'un État de Palestine donnerait une victoire au Hamas"

Dans un communiqué, le parti Les Républicains assure que le conditions de la reconnaissance d'un État palestinien "ne sont pas réunies" aujourd'hui.

"Notre famille politique gaulliste a toujours été favorable à la reconnaissance d'un État palestinien", assure le parti, mais que estime qu'actuellement, "la reconnaissance d’un État de Palestine donnerait une victoire au Hamas, organisation terroriste alors même que les otages ne sont pas libérés".

"La France doit renouer avec sa capacité à être une puissance d'équilibre: si la sécurité d’Israël n’est pas négociable, la reconnaissance d’un État palestinien ne peut se faire à n’importe quel prix", estime encore LR.

"La France offrira la Côte d'Azur": l'ambassadeur des États-Unis en Israël ironise

L'ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a ironisé sur le fait que Macron n'avait pas précisé où serait situé le futur État palestinien.

"Je peux désormais révéler en exclusivité que la France offrira la Côte d'Azur", a-t-il déclaré sur X.

149 pays ont déjà reconnu un État de Palestine

La France pourrait être le 150e pays à reconnaître un État de Palestine si Emmanuel Macron tient son engagement en septembre devant les Nations unies.

Actuellement, le ministère des Affaires étrangères palestinien décompte 149 pays reconnaissant un État palestinien (dont le Vatican qui ne fait pas partie des États membres de l'ONU). Aucun des pays du G7 n'en fait toutefois partie.

Plus d'informations sur les pays reconnaissant un État de Palestine dans notre article.

Emmanuel Macron "est en train de prendre le temps" estime la rapporteure spéciale de l'ONU

À l'antenne de BFMTV, la rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens Francesca Albanese déplore la théâtralité de l'annonce d'Emmanuel Macron de reconnaître un État de Palestine en septembre. "Les autres pays n'ont pas fait toute cette histoire: ils l'ont reconnu, ça suffit."

"Là, je pense que le président Macron est en train de prendre le temps, encore. C'est un peu son style de ce que j'ai pu observer de l'extérieur", lance-t-elle, tout en demandant quelles seront les actions concrètes du chef de l'État.

"Est-ce que le président Macron va s'impliquer? Qu'est-ce qu'il va faire?", se questionne-t-elle.

La rapporteure spéciale de l'ONU craint "une distraction" de la réalité en Palestine

"Merci de cette décision, c'est 30 ans en retard", a réagi Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l'ONU pour les Territoires palestiniens, sur BFMTV.

"Je ne dis pas que c'est mauvais, mais je ne voudrais pas que cela soit une distraction de ce qu'il se passe maintenant et des obligations de la France vis-à-vis de la réalité en Palestine, en cause d'Israël."

Elle appelle à se focaliser sur "les urgences", c'est-à-dire les besoins humanitaires à Gaza et les "crimes contre l'humanité" d'Israël.

Elle demande des sanctions, notamment pour s'assurer du retrait des troupes d'Israël sur les Territoires palestiniens et du démantèlement de ses colonies.

L'Allemagne "n'envisage pas de reconnaître un État palestinien à court terme"

Le gouvernement allemand "n'envisage pas de reconnaître un État palestinien à court terme", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Berlin "continue de considérer la reconnaissance d'un État palestinien comme l'une des dernières étapes vers la solution à deux États", précise le gouvernement, rappelant que la sécurité d'Israël "revêt une importance primordiale" pour l'Allemagne.

Mahmoud Abbas salue "une victoire pour la cause palestinienne"

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a félicité la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître un État de Palestine et a estimé qu'il s'agissait d'"une victoire pour la cause palestinienne".

"Cela reflète l'engagement de la France à soutenir le peuple palestinien et ses droits légitimes à sa terre et sa patrie", a-t-il poursuivi dans un communiqué.

Une décision de reconnaissance "prématurée" qui nécessite des "conditions préalables", pour le consistoire

Le consistoire central israélite de France et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia, ont exprimé dans un communiqué la "profonde inquiétude de la communauté juive de France" après l'annonce d'Emmanuel Macron de reconnaître un État de Palestine.

Dans un communiqué, le consistoire qualifie cette reconnaissance d'"unilatérale" et "prématurée", évoquant "de lourdes conséquences pour la sécurité des Juifs en Israël comme en France si elle n'est pas assortie de conditions préalables".

Parmi lesquelles la libération les otages israéliens, le désarmement du Hamas et la reconnaissance de l'État d'Israël "par tous ses voisins".

Le PS salue l'annonce d'Emmanuel Macron mais demande des actions pour "mettre fin au génocide en cours"

Après des déclarations de plusieurs de ses cadres depuis hier, le Parti socialiste a publié un communiqué pour "saluer l'annonce de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France".

Un acte que le parti juge "essentiel" bien que "tardif", mais qui se doit d'être "accompagné de sanctions visant à mettre immédiatement un terme au génocide en cours à Gaza".

Le PS appelle également à demander la libération des otages israéliens par le Hamas et l'arrêt de l'annexion de la Cisjordanie votée par la Knesset.

Pour Laurent Wauquiez, "ce n'est pas ainsi que la France contribuera à la paix"

"Ce n'est pas ainsi que la France contribuera à la paix", a à son tour réagi le député LR Laurent Wauquiez sur le réseau social X.

"Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient avec les terroristes islamistes du Hamas. Il n'y aura pas de paix tant que les otages ne seront pas libérés", écrit-elle, rappelant qu'il s'agissait de conditions dictées par Emmanuel Macron pour reconnaître l'État palestinien. "Il s'apprête à les oublier".

Une décision "inutile" voire "contre-productive" pour François-Xavier Bellamy

Le vice-président des LR François-Xavier Bellamy a qualifié d'"inutile" voire de "contre-productive" la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU.

Elle "contribuera à mettre en danger (...) les civils israéliens mais aussi les civils palestiniens qui sont victimes de la barbarie du Hamas", a-t-il déclaré au micro de RTL.

Israël "en contact avec tous les dirigeants des grands pays" pour éviter de nouvelles reconnaissances

"La France est un pays ami. Mais là, nous avons un gros mal entendu entre nous et le gouvernement français", explique l'ambassadeur d'Israël en France Joshua Zarka sur BFMTV.

Il avoue craindre que d'autres pays suivent la même voie que la France. "C'est pour ça que nous sommes en contact avec tous les dirigeants des grands pays." Cela serait "une grave erreur pour la stabilité du Moyen-Orient, les Israéliens et les Palestiniens", que de suivre Paris sur ce sujet, estime Joshua Zarka.

Il s'accorde à dire que le choix de reconnaissance de l'État palestinien d'Emmanuel Macron est aujourd'hui une décision isolée.

Pour un ambassadeur d'Israël, Emmanuel Macron a "repoussé la paix" entre deux peuples qui "resteront là"

Sur BFMTV, Joshua Zarka explique, dans un discours plutôt rare, que Palestiniens et Israéliens doivent apprendre à vivre en paix.

"Nos voisins sont Palestiniens. C'est à nous de vivre en paix avec eux. Nous resterons là et ils resteront là. Donc il doit y avoir une solution diplomatique permanente."

Il estime que ces solutions pour vivre en paix doivent être décidées par les Israéliens et les Palestiniens "directement, en négociation" et non par la France, ajoute l'ambassadeur qui estime qu'Emmanuel Macron a, avec sa déclaration, influencé "négativement" les Palestiniens.

"Au lieu d'aider la paix, il l'a repoussée."

La priorité est la construction d'"une atmosphère de paix", estime un ambassadeur d'Israël

La décision d'Emmanuel Macron dit "clairement que la pression doit être mise sur Israël au lieu d'être mise sur le Hamas, bien que ce soit le Hamas qui a refusé quatre fois des propositions de cessez-le-feu", dénonce l'ambassadeur d'Israël en France Joshua Zarka. "Ça devient complètement incompréhensible."

Ce dernier estime que la priorité est à "construire une atmosphère de paix". Il faut "convaincre les autorités palestiniennes de se réformer et d'apprendre à sa population qu'on peut vivre en paix avec nous", lance-t-il sur BFMTV.

Il ajoute que "la guerre pourrait s'arrêter immédiatement si les otages étaient libérés" par le Hamas.

Un ambassadeur d'Israël en France déplore "une erreur historique"

"C'est une erreur historique, à tous les niveaux", a déclaré Joshua Zarka, ambassadeur d'Israël en France, sur BFMTV.

"Quand le Hamas décide de rejeter pour la quatrième fois la proposition de cessez-le-feu pendant les négociations, la réaction de la France c'est de reconnaître l'État palestinien. C'est une décision qui dit au Hamas 'continuez ce que vous faites'", estime Joshua Zarka.

"Quel est le but?", demande-t-il. "Ce n'est même pas une reconnaissance, mais l'annonce d'une reconnaissance."

La France "donne raison au camp de la paix" et "donne tort" au Hamas, estime Jean-Noël Barrot

Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a salué la décision du président de la République de reconnaître un État palestinien comme une mesure donnant raison "au camp de la paix contre celui de la guerre".

"Le Hamas a toujours refusé la solution à deux États. En reconnaissant la Palestine, la France donne tort à ce mouvement terroriste", lance-t-il sur X.

Une réponse indirecte aux personnalités politiques telle que Marine Le Pen qui ont estimé que cette annonce revenait à légitimer le Hamas et ses actions.

Le Royaume-Uni "veut reconnaître" un État palestinien mais les conditions ne sont pas réunies

Le secrétaire d'État britannique Peter Kyle a confirmé sur la BBC que le gouvernement du Royaume-Uni est engagé dans la reconnaissance d'un État palestinien. "C'est un engagement manifeste de ce gouvernement que nous voulons reconnaître un État pour la Palestine", a-t-il lancé.

Il ne donne toutefois aucune date précise, expliquant que la souveraineté doit pouvoir être "exercée au moment de l’accession au statut d’État" et que la priorité était aujourd'hui à vaincre la famine à Gaza.

Le Premier ministre Keir Starmer discutera avec les leaders français et allemand dans la journée sur l'aide humanitaire dont l'enclave à urgemment besoin.

Marine Le Pen déplore la reconnaissance d'un "État terroriste"

Marine Le Pen a estimé sur X que reconnaître un État de Palestine n'est pas "un gage de paix pour Israël" et "légitime les massacreurs du 7-Octobre".

"Reconnaître aujourd’hui un État palestinien, c’est reconnaître un État Hamas et donc un État terroriste", a écrit l'ex-candidate à l'élection présidentielle.

À son tour, elle fustige une "faute politique et morale" d'Emmanuel Macron.

Une décision qui "ne fera pas avancer la paix au Moyen-Orient", affirme le président d'Israël

Le président d'Israël Isaac Herzog affirme que la décision d'Emmanuel Macron de reconnaître l'État de Palestine "ne fera pas avancer la paix au Moyen-Orient".

"Cela ne contribuera pas à vaincre la menace terroriste. Et surtout, cela n'aidera certainement pas (les otages israéliens du Hamas, NDLR) à rentrer chez eux plus tôt", écrit-il sur X accompagné des photos de 48 otages.

Une reconnaissance qui peut "faire basculer l'Histoire" selon le ministre du commerce extérieur

"Il nous faut avancer dans un processus de paix durable", a estimé Laurent Saint-Martin, ministre chargé du commerce extérieur et des Français de l'étranger, sur TF1.

Selon le ministre, la reconnaissance de l'État palestinien par la France est une action nécessaire pour trouver une solution quant à la situation humanitaire à Gaza.

"La question est la suivante: est-ce que la France peut faire basculer, par la reconnaissance de l'État de Palestine, l'Histoire et permettre un processus de paix durable? C'est ce que fait le président de la République."

Un "entretien d'urgence" sur Gaza entre la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé qu'un "entretien d'urgence" se tiendra dans la journée avec ses homologues français et allemand pour voir comment "arrêter les massacres (à Gaza) et fournir à la population la nourriture dont elle a désespérément besoin".

Si Keir Starmer semble prêt, sous plusieurs conditions, à suivre l'exemple d'Emmanuel Macron, l'Allemagne est quant à elle plus réfractaire et estime qu'une reconnaissance aujourd'hui serait "un mauvais signal".

Éric Ciotti demande à faire se prononcer le Parlement français

Éric Ciotti, allié du Rassemblement national, appuie les propos de Jordan Bardella et évoque "une décision précipitée". Il demande au Parlement de s'exprimer et se prononcer sur la question, assemblée avec, selon le député, plus de "légitimité pour engager la France sur un sujet aussi sensible".

Le Crif alerte sur le "danger politique" d'une reconnaissance "sans conditions préalables"

"L'annonce de la reconnaissance d'un État palestinien en septembre sans conditions préalables est une faute morale, une erreur diplomatique et un danger politique", avait réagi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) ce jeudi.

Le Crif tient à rappeler que certaines conditions avaient été dictées par le président de la République en mai pour aboutir à la reconnaissance de l'État de Palestine, dont la "libération des otages retenus à Gaza" et la "reddition du Hamas".


La France, premier pays du G7 à reconnaître l'État de Palestine

Si Emmanuel Macron tient sa promesse de reconnaître l'État de Palestine, la France sera le premier pays du G7 à prendre cette décision.

Le 19 mai, le Royaume-Uni, le Canada et la France avaient ouvert la voie à une éventuelle reconnaissance dans une déclaration commune. Mais depuis, aucun des dirigeants n'avait franchi le pas.

Keir Starmer, Premier ministre britannique, a toutefois annoncé ce jeudi qu'un "cessez-le-feu" à Gaza mettra le Royaume-Uni sur la voie de la reconnaissance de l'État palestinien et de la solution à deux-États.

L'Arabie saoudite salue une décision "historique"

L'Arabie saoudite s'est félicitée d'une décision "historique" et a appelé les autres pays à prendre "des mesures positives similaires".

En septembre, lors de la reconnaissance promise par Emmanuel Macron, le pays coprésidera avec la France la conférence internationale au niveau des chefs d'État et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux États", palestinien et israélien.

Les États-Unis rejettent "fermement" une décision qu'ils jugent "imprudente"

Proche allié d'Israël, les États-Unis ont "fermement" rejeté le projet français de reconnnaître l'État de Palestine, évoquant une décision "imprudente" qui fait reculer la paix.

"C'est un camouflet pour les victimes du 7-Octobre", a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio.

Benjamin Netanyahu "condamne fermement" la reconnaissance de l'État palestinien

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est exprimé hier et a fermement condamné la décision de la France de reconnaître l'État de Palestine.

"Une telle décision récompense la terreur et risque de créer un autre mandataire iranien, tout comme l'a été Gaza", a-t-il déclaré.

Une annonce qui fait réagir la classe politique internationale

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré aux réactions au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron de la reconnaissance de l'État de Palestine par la France en septembre.

Cette décision du chef de l'État a fait beaucoup réagir en France, mais aussi aux quatre coins du globe, entre victoire pour les uns et condamnation pour les autres.

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