"Je devrais m’excuser": un homme accusé d’avoir visé au laser l’hélicoptère présidentiel de Donald Trump interpellé

Le président américain Donald Trump monte à bord de l'hélicoptère présidentiel Marine One - SAUL LOEB © 2019 AFP
Un homme soupçonné d'avoir pointé un laser sur Marine One, l'hélicoptère du président américain Donald Trump, alors qu'il quittait la Maison Blanche samedi 20 septembre, a été interpellé et inculpé, selon la plainte de la police consultée ce mardi par l'AFP.
Jacob Samuel Winkler, 33 ans, se trouvait non loin de la Maison Blanche quand un officier en uniforme du Secret Service, la police chargée de la protection du président, l'a vu braquer un faisceau laser rouge sur l'appareil dans lequel se trouvait le chef de l'Etat.
"Cela a mis Marine One en danger"
L'hélicoptère volait à basse altitude au moment de l'incident. Selon la plainte, le fait de pointer un laser dans sa direction "a posé un risque de cécité temporaire et de désorientation du pilote".

"Cela a mis Marine One en danger de collision aérienne", ajoute le document qui signale que d'autres hélicoptères volaient dans le périmètre.
Pointer un laser sur un avion est un crime fédéral passible d'une peine maximale de cinq ans de prison.
Quelques instants avant l'incident, Jacob Samuel Winkler a dirigé son laser sur l'officier en uniforme du Secret Service, le "désorientant brièvement", selon la plainte, qui précise que le policier avait repéré l'homme car il était "sans chemise, parlait seul et était bruyant".
L’auteur présumé reconnaît les faits mais plaide l’ignorance
Après avoir été menotté, ce dernier a dit à plusieurs reprises: "Je devrais m'excuser auprès de Donald Trump". Il a admis avoir braqué le laser sur Marine One tout en expliquant qu'il ne savait pas que c'était illégal.
"Il a dit qu'il pointait le laser sur toutes sortes de choses comme des panneaux stop" de signalisation routière, précise encore la plainte.