Donald Trump menace de "virer" les fonctionnaires qui souhaitent rester en télétravail

Donald Trump à Doral en Floride le 27 janvier 2025 - JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Donald Trump a donné un ultimatum ce mercredi 29 janvier aux fonctionnaires fédéraux adeptes du télétravail: ils ont jusqu'au 6 février pour revenir au bureau, sous peine d'être "virés".
"S'ils n'acceptent pas, d'ici le 6 février, de reprendre le travail dans leur bureau, ils seront virés et nous réduirons ainsi la taille de notre État" fédéral, a annoncé le président américain lors d'une prise de parole à la Maison Blanche.
Le 20 janvier dernier, jour de son investiture, Donald Trump avait déjà signé un décret interdisant le télétravail aux agents fédéraux "avec effet immédiat". Le texte "impose aux fonctionnaires fédéraux de revenir travailler au bureau à plein temps avec effet immédiat", avait alors déclaré un responsable de la Maison Blanche.
Une position alignée avec celle d'Elon Musk
"Les chefs de tous les départements et agences (...) doivent, dès que possible, prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux dispositions organisant le télétravail et demander aux employés de retourner aux postes qui leur sont assignés à temps plein", a ensuite précisé la Maison Blanche sur son site internet.
La position de Donald Trump sur le télétravail est la même que celle d'Elon Musk, désormais membre de son administration. En juin 2022, le patron de Tesla avait indiqué que "le télétravail n’est plus admissible, les employés doivent passer un minimum de 40 heures par semaine au bureau".
"Les employés qui ne s’aligneront pas peuvent déjà penser à aller chercher du travail ailleurs", avait-il lancé à l'époque.
De nombreuses grandes entreprises américaines ont demandé à leurs employés de revenir sur leur site de travail après la pandémie de Covid-19. Par exemple, depuis 2024, les ingénieurs et employés administratifs d'Amazon ont dû revenir cinq jours par semaine en ce début d'année. Cela a suscité le mécontentement de 90% des salariés de l'entreprise, selon un sondage du réseau social professionnel Blind.