Donald Trump juge que la manière dont la presse le traite est "illégale"

Donald Trump, qui a attaqué en justice de nombreux grands noms américains de la presse, a qualifié vendredi "d'illégales" les couvertures médiatiques selon lui trop négatives à son endroit.
Évoquant plus particulièrement les chaînes de télévision, le président américain, grand consommateur de petit écran, a déclaré: "Ils vont prendre une histoire très bien. Et ils vont en faire une mauvaise histoire. Vous voyez, personnellement, je pense que c'est illégal".
La suspension pour certaines chaînes évoquée
Jeudi, le républicain de 79 ans avait évoqué la suspension de licence pour les chaînes qui seraient "contre (lui)". Il a encore répété vendredi que, sur certaines chaînes de télévision, "97%" de la couverture qui lui était consacrée était négative.
Donald Trump a par ailleurs pris résolument la défense du patron du régulateur américain de l'audiovisuel (FCC), Brendan Carr. Ce dernier avait critiqué des déclarations de l'humoriste Jimmy Kimmel concernant l'assassinat de Charlie Kirk, un proche de Donald Trump, et ouvertement menacé ses diffuseurs de sanctions. Peu après, la chaîne ABC avait retiré de l'antenne l'émission "Jimmy Kimmel Live!".
"Je pense que Brendan Carr est un patriote" qui "n'aime pas que les ondes soient utilisées de manière illégale et incorrecte", a lancé le président américain. Les menaces proférées par le patron de la FCC ont créé un malaise chez certains conservateurs, qui les jugent difficilement compatibles avec la liberté d'expression.
"Je pense que c'est particulièrement dangereux pour un gouvernement de se mettre en position de dire quel discours il aime ou il n'aime pas. J'aime bien Brendan Carr mais nous ne devons pas nous aventurer là-dedans", a ainsi jugé le sénateur républicain Ted Cruz dans un podcast.