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États-Unis

"Des mensonges": après l'ouverture d'une enquête en destitution, Joe Biden répond aux républicains

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"Au lieu de travailler à rendre meilleure la vie des Américains, leur priorité est de m'attaquer avec des mensonges", a déclaré le démocrate de 81 ans dans un communiqué après l'ouverture d'une enquête en destitution le visant.

Les républicains "choisissent de perdre leur temps avec une combine politique sans fondement", a réagi mercredi le président américain Joe Biden après l'ouverture formelle au Congrès américain d'une enquête en destitution contre lui.

Cette procédure n'a quasiment aucune chance d'aboutir, mais pourrait se transformer en casse-tête pour la Maison Blanche avant la présidentielle de novembre 2024, à laquelle Joe Biden est candidat.

Les conservateurs, majoritaires à la Chambre des représentants depuis janvier, accusent le dirigeant démocrate d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses en Chine et en Ukraine.

"Joe Biden a menti de façon répétée au peuple américain", a accusé le chef de la commission d'enquête de la Chambre, James Comer, depuis l'hémicycle.

"Mon père n'a jamais été impliqué financièrement dans mes affaires"

Le président, les démocrates, et son fils nient ces accusations en bloc.

Avant le communiqué de Joe Biden, son fils avait déjà réagi. "Mon père n'a jamais été impliqué financièrement dans mes affaires", avait lancé Hunter Biden, devenu une cible privilégiée de la droite, lors d'une rare conférence de presse mercredi matin.

Présent devant le Congrès américain, le quinquagénaire, au passé marqué par les addictions et inculpé dans deux dossiers par la justice, a reconnu avoir fait "des erreurs" dans sa vie.

Mais il a accusé "les trumpistes" d'avoir tenté de le "déshumaniser", pour "nuire" à son père. Il a refusé pour cette raison de participer à une audition à huis clos organisée par les républicains, qui l'avaient assigné à comparaître au Capitole.

Le président de 81 ans a toujours soutenu publiquement Hunter Biden, répétant souvent être "fier" de lui.

Ariel Guez avec AFP