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États-Unis

Coups de fil, messages sur Facebook: un homme arrêté pour des menaces de mort contre Donald Trump

La résidence de luxe Mar-a-Lago, propriété de Donald Trump à Palm Beach, en Floride, le 14 juillet 2024

La résidence de luxe Mar-a-Lago, propriété de Donald Trump à Palm Beach, en Floride, le 14 juillet 2024 - Saul MARTINEZ / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Un homme de 64 ans a été arrêté après avoir multiplié les menaces de mort contre Donald Trump lors d'appels téléphoniques à sa résidence de Floride.

La sécurité de Donald Trump au centre de la campagne. Un homme de 64 ans a été arrêté le 1er août aux États-Unis pour des menaces de mort proférées contre l'ancien président, déjà visé par deux tentatives d'assassinat cette année.

Warren Jones Crazybull, un habitant de l'Idaho, a passé au moins neuf appels téléphoniques menaçants au domicile de Donald Trump, selon des documents judiciaires cités par NBC News.

"Je vais le trouver personnellement et le tuer"

"Trouvez Trump... Je descends à Bedminster demain (le golf de Donald Trump dans le New Jersey, NDLR). Je vais le trouver personnellement et le tuer", a-t-il notamment déclaré au standard de la résidence de Mar-a-Lago en Floride.

Les enquêteurs ont également identifié d'autres menaces en ligne sur une page Facebook appartenant au suspect. Warren Jones Crazybull a été inculpé le 20 août devant un tribunal fédéral de l'Idaho. Son procès est prévu pour le 28 octobre.

Un agent du Secret Service a déclaré dans une déclaration sous serment que Warren Jones Crazybull avait des propos confus et semblait "paranoïaque". Il aurait notamment déclaré qu'il n'avait pas l'intention de tuer de Donald Trump mais qu'il ne "le laisserait pas" redevenir président.

Les appels menaçants ont eu lieu deux semaines après qu'un homme a tiré sur Donald Trump lors d'un meeting à Butler en Pennsylvanie le 13 juillet. Le 15 septembre, le milliardaire a échappé à une autre tentative d'assassinat aux abords de son golf de West Palm Beach en Floride.

Si le camp démocrate condamne toute violence politique, l'équipe de campagne de Donald Trump estime que la "rhétorique haineuse" de ses adversaires politiques est "responsable" des menaces qui pèsent contre le candidat républicain.

François Blanchard