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Amérique du Nord

Charlottesville: Trump condamne finalement les "suprémacistes blancs"

Le président a condamné les violences de tous les extrémistes dont "les suprémacistes blancs"

Le président a condamné les violences de tous les extrémistes dont "les suprémacistes blancs" - JIM WATSON / AFP

Le président américain n'avait pas clairement condamné les suprémacistes blancs dans un discours prononcé juste après les violences de Charlottesville.

Vivement critiqué pour avoir tenu un discours ambigu après les événements dramatiques survenus samedi à Charlottesville, Donald Trump a condamné ce dimanche "toutes les formes de violence" y compris "bien sûr" celles des suprémacistes blancs et des néo-nazis, a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche.

"Le président a dit avec force hier qu'il condamnait toutes les formes de violence, d'intolérance et de haine. Cela inclut, bien sûr, les suprémacistes blancs, le KKK, les néo-nazis et tous les groupes extrémistes", a indiqué ce porte-parole, alors que le président est accusé d'indulgence vis-à-vis de l'extrême droite.

Pour rappel, des violences ont éclaté samedi dans cette petite ville de l'État de Virginie, entre des participants à un rassemblement de mouvements d'extrême droite et leurs opposants. 35 personnes ont été blessées et une personne a été tuée, une militante anti-raciste de 32 ans, par un véhicule lancé volontairement sur la foule.

Un discours ambigu

Dans un premier temps, le président américain n'avait pas clairement condamné les suprémacistes blancs et avaient renvoyé les deux camps dos à dos. "Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties", avait-t-il déclaré depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe ses vacances.

De nombreuses voix s'étaient élevées, dans le camp démocrate mais aussi dans le camp républicain, pour réclamer plus de clarté de la part du locataire de la Maison Blanche, certains rappelant l'ambiguïté qu'il cultive par rapport à la frange la plus à droite de son électorat depuis les premiers jours de sa campagne.

P.L avec AFP