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Mali

Mali : un commando islamiste attaque la ville de Gao

Soldats de l'armée malienne

Soldats de l'armée malienne - -

Dans cette même ville du nord du pays, deux attentats suicides ont été perpétrés ces deux derniers jours.

Un commando islamiste a attaqué dimanche Gao, la plus grande ville du Nord du Mali, déjà frappée par deux attentats suicides en deux jours, marquant la première attaque contre une ville récemment reprise par les soldats français et maliens.

"Beaucoup d'islamistes" auraient été tués lors de ces combats, selon un officier de l'armée malienne, mais des journalistes de l'AFP sur place n'étaient pas encore en mesure de vérifier cette information.

Des combats de rues ont éclaté ce dimanche à Gao, au Mali, entre le soldats de l'armée malienne et les combattants islamistes. Les échanges de tirs se sont produits à proximité du commissariat central. La ville avait pourtant été récemment reprise aux islamistes par les armées françaises et maliennes.

Les rues de Gao sont désertes et les habitants se terrent dans leurs maisons. "Des éléments du Mujao se sont infiltrés en ville et nous sommes en train de les déloger", a déclaré une source malienne de sécurité.

Dans cette même ville du nord du pays, deux attentats suicides ont été perpétrés ces deux derniers jours. "C'est un kamikaze qui s'est fait exploser", avait déclaré un soldat malien sur les lieux de l'attentat, à proximité d'un poste de contrôle. La route menant vers le nord et les villes de Bourem et Kidal a été fermée.

Trois mines antipersonnel ont aussi été découvertes dans la zone, selon un militaire français, qui a précisé que l'armée allait les faire sauter dans une explosion contrôlée.

Le Mujao revendique les attaques

L'attentat de vendredi avait été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

"Nous nous engageons à augmenter les attaques contre la France et ses alliés. Nous demandons à la population de se tenir loin des zones militaires pour éviter les explosions", a de nouveau mis en garde samedi le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui.

S. A. avec AFP