Crash en Egypte: un "bruit" enregistré avant la dislocation de l'avion va être analysé

La prudence était de mise. Mais les indications sont bel et bien là. Le chef égyptien des enquêteurs a affirmé, ce samedi, qu'il n'y avait "pas encore de conclusions" sur la cause de la "dislocation de l'avion russe Metrojet le 31 octobre, survenue après 23 minutes de vol. Et qui s'est achevée par un crash, dans le Sinaï, tuant ses 224 passagers.
"Nous sommes encore dans la phase de collecte des informations. Les premières analyses des enregistrements de l'appareil ne permettent pas encore d'identifier les causes de la dislocation en vol", a dit Ayman El-Mokadem, le responsable égyptien de l'enquête, lors d'une conférence de presse au Caire.
Analyse spectrale à venir
Le chef égyptien des enquêteurs a par ailleurs annoncé une analyse spectrale à venir d'un "bruit" enregistré avant la dislocation de l'appareil.
"Un bruit a été entendu lors de la dernière seconde de l'enregistrement d'une des boîtes noires. Une analyse spectrale sera menée par des laboratoires spécialisés pour identifier l'origine de ce bruit", a-t-il indiqué.
Selon cet enquêteur, "les données des deux enregistreurs de vols ont pu être téléchargées avec succès (...), le temps écoulé entre le décollage et les dernières données enregistrées est de 23 minutes et 14 secondes".
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri avait affirmé dans la journée que l'enquête en cours n'avait pas encore permis de dégager une explication. "Nous n'avons écarté aucune possibilité mais il n'y a pas encore d'hypothèse avant que l'enquête soit finie et qu'un rapport complet soit prêt", a-t-il dit dans une conférence de presse au Caire.
Une source proche du dossier a indiqué vendredi à l'AFP que l'analyse des deux boîtes noires, croisée avec des relevés sur les lieux du crash, permettait de "privilégier fortement" l'hypothèse d'un attentat à la bombe.
Le Caire très prudent
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri avait affirmé dans la journée que l'enquête en cours n'avait pas encore permis de dégager une explication.
"Nous n'avons écarté aucune possibilité mais il n'y a pas encore d'hypothèse avant que l'enquête soit finie et qu'un rapport complet soit prêt", a-t-il dit au Caire.
Une source proche du dossier a indiqué vendredi à l'AFP que l'analyse des deux boîtes noires, croisée avec des relevés sur les lieux du crash, permettait de "privilégier fortement" l'hypothèse d'un attentat à la bombe.