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Alexandre Berceaux, ancien otage : "Tout était difficile"

Alexandre Berceaux, dimanche 20 janvier

Alexandre Berceaux, dimanche 20 janvier - -

Rapatrié en France, un ancien otage français de l'attaque d'In Amenas est brièvement revenu sur son calvaire, dimanche.

Le visage est fermé et les mots ont peine à sortir. Rapatrié en France, l'ex-otage de l'attaque d'In Amenas (Algérie) Alexandre Berceaux est brièvement revenu sur le calvaire de 40 heures qu'il a vécu, caché dans sa chambre, au moment où un groupe islamiste a attaqué le site gazier où il travaillait.

"C'était horrible. Tout était difficile : de se cacher, d'entendre des bruits". Il se souvient du "déclenchement des alarmes" sur le site, mercredi dernier. "Ca tirait de partout." A ce moment, "personne ne savait ce qui se passait".

"Certains ont pris des risques énormes pour me ravitailler"

Il avait alors son téléphone, puis "la batterie s'était vidée." Il s'est alors tapi dans sa "chambre conteneur" situé dans un camp à proximité de la base de vie attaquée par les islamistes. Des collègues de travail algériens ont alors "pris des risques énormes pour me ravitailler." Car les ravisseurs cherchaient des otages occidentaux.

Il est finalement resté 40 heures caché sous son lit jusqu'à l'assaut de l'armée algérienne le lendemain de l'attaque, à la faveur de laquelle il a pu être libéré.

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"Choqué et fatigué"

Son père Alain Berceaux, avait pu avoir de ses nouvelles dès vendredi, un peu avant son rapatriement. "Il est choqué et fatigué, indiquait-il alors sur BFMTV. "Il n'a pas dormi de la nuit. Il savait qu'il y avait trois ou quatre autres Français sur le site. Là il doit embarquer dans un avion affrété à Alger direction la France".

Il avait également livré quelques précisions sur les circonstances de l'assaut tel que les lui avait livrés son fils par téléphone.

M. T.