A Singapour, refuser d'être donneur d'organes peut empêcher d'en recevoir

A Singapour le don d'organes fonctionne comme une mutuelle - /Photo d'archives/REUTERS/Fabrizio Bensch -
Après une année 2017 record avec plus de 6.000 greffes réalisées en France, la journée nationale de réflexion sur le don d'organe et la greffe ce vendredi 22 juin a pour objectif de sensibiliser la population.
Cette pratique qui sauve de nombreuses vies n'est pas abordée de la même façon selon les pays. En effet en matière de don d'organes les législations varient. A Singapour notamment, la loi est radicale. Le pays a tranché: si on refuse d'être donneur, on est placé en fin de liste si l'on a un jour besoin d'une greffe.
Comme l'indique le ministère de la Santé de Singapour sur son site internet: "Si vous décidez de vous retirer de l'HOTA (Human Organ Transplant Act), vous aurez moins de priorité sur la liste d'attente pour une greffe d'organe si vous avez besoin d'une transplantation d'organe à l'avenir."
En France, la loi considère que par défaut nous sommes tous "donneurs présumés". Depuis le 23 janvier 2017 il est également possible, comme à Singapour, de s'inscrire en ligne sur le registre national des refus si l'on ne souhaite pas donner ses organes. Un choix qui n'empêchera cependant pas de recevoir un organe un jour ou qui ne pénalisera pas en cas de problème de santé.