"Une maison de référence": l'opéra de Rennes labellisé Théâtre lyrique d'intérêt national

Fin septembre, le ministère de la Culture a annoncé le conventionnement Théâtre lyrique d’intérêt national de l’Opéra de Rennes (Ille-et-Vilaine). Et ce, pour une durée de cinq ans renouvelable.

Comme une consécration. Un communiqué publié fin septembre par le ministère de la Culture annonce le conventionnement Théâtre lyrique d'intérêt national de l'Opéra de Rennes (Ille-et-Vilaine). La salle de spectacle, située place de la mairie, rejoint ainsi un réseau de structures labellisées, à l'exemple des opéras de Lille, Tours, Limoges et Dijon.

Créé par l’arrêté du 5 mai 2017, ce label vise à "reconnaître et accompagner des maisons d’opéra qui, par leur activité, présentent un intérêt général pour la création, le renouvellement, la valorisation et la démocratisation de ce répertoire et de toutes ses formes".

Le rayonnement national et international salué

Toujours selon le ministère, la structure, placée sous la direction de Matthieu Rietlzer est devenue "une institution une maison de référence, reconnue pour la qualité de sa programmation, son dynamisme et son ouverture. L’établissement contribue au rayonnement de l’art lyrique et de la musique en Bretagne comme sur l’ensemble du territoire national".

Avec ce label, c'est aussi le rayonnement national et international de l’Opéra de Rennes, autant que son action de proximité dans la métropole et dans toute la Bretagne, qui sont salués.

Concrètement, ce nouveau conventionnement, pour une durée de cinq ans, inscrit l'opéra de Rennes dans un maillage national des maisons d’opéra aux côtés des six structures labellisées "Opéra national en région" (un label créé en 1996 et déjà attribué aux opéras de Lyon, du Rhin à Strasbourg, Montpellier, Nancy-Lorraine et Toulouse) et de quatre autres "Théâtres lyriques d’intérêt national".

Pour sa saison lyrique 2025/2026, le thème artistique de l'opéra de Rennes sera "L'Opéra en partage", avec l'objectif d'allier les enjeux artistiques et socio-environnementaux.

Lilian Pouyaud