Incendie du château de la Corderie en Gironde: la piste criminelle privilégiée après la mort de la propriétaire

Après la mort de la propriétaire octogénaire du château de la Corderie, à Saint-Christoly-de-Blaye (Gironde), dans un incendie, le procureur de la République de Libourne indique que des "examens complémentaires" devront confirmer l’hypothèse d’un acte criminel à l’origine du drame.

Plusieurs jours après l’incendie survenu au château de la Corderie, à Saint-Christoly-de-Blaye (Gironde), samedi 27 septembre, le parquet de Bordeaux privilégie la piste criminelle, indique-t-il mardi 30 septembre à Ici Gironde.

Le sinistre a coûté la vie à la propriétaire des lieux, une octogénaire dont le corps calciné a été retrouvé au premier étage de l’édifice, complètement ravagé par les flammes.

Des "examens complémentaires" devront confirmer la piste criminelle, a déclaré Loïs Raschel, procureur de la République de Libourne, auprès du média local.

Une enquête criminelle ouverte

Une enquête "portant notamment sur des faits criminels de destruction d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’un incendie ayant entraîné la mort" a été confiée au pôle criminel du parquet de Bordeaux. Les investigations sont désormais menées par la section de recherches de la gendarmerie nationale à Bordeaux, rapporte Ici Gironde.

La victime, propriétaire du château datant du début du 20e siècle, appartenait à l’association de protection animale Brigitte Bardot. L'octogénaire avait pour habitude d’héberger chez elle un refuge pour chats avec une quarantaine de félins.

Face à l’ampleur du sinistre, une cinquantaine de pompiers avaient été mobilisés, épaulés par les gendarmes pour sécuriser la zone. Trois lances à eau, une grande échelle, un drone ainsi qu’une brigade cynophile ont aussi été déployés pour contenir les flammes qui, selon le procureur, "détruisaient la majeure partie du bâtiment".

Alexandre Simoes