Journées du patrimoine: la Banque de France de Besançon ouvre ses portes pour la première fois ce samedi

À l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, la Banque de France de Besançon ouvre ses portes au public, ce samedi 20 septembre. Une occasion de découvrir l'édifice du 18e siècle, en partie classé, mais aussi son parc d'environ 5.000m² pour lequel l'entrée est d'ailleurs gratuite.

Une première dans son histoire. La Banque de France de Besançon (Doubs), installé dans l'Hôtel de Valay, situé rue de la préfecture depuis 175 ans, ouvre ses portes au public, ce samedi 20 septembre entre 9 et 18 heures, à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine.

Une belle occasion de découvrir l'édifice du 18e siècle, en partie classé, mais aussi son parc d'environ 5.000 m² pour lequel l'entrée est d'ailleurs gratuite. Les visiteurs doivent toutefois s'inscrire en ligne sur le site de l'Office du tourisme pour pouvoir visiter la succursale.

Un lieu longtemps fermé

Comme le rapporte l'Est Républicain, cette ouverture au public est un événement dans l'histoire du lieu. En effet, des billets de banque étaient entreposés dans les chambres fortes de la Banque de France de Besançon jusqu'à novembre 2022.

Ces derniers étaient stockés en attendant d'être récupérés par les transporteurs de fonds comme l'explique Laurent Quinet, le directeur départemental de Banque de France à nos confrères. Mais les coffres sont désormais vides, puisque tout a été regroupé à Dijon.

Des visites encadrées

Même si la banque ne conserve plus de liquidité dans ses chambres fortes, les visites prévues ce samedi 20 septembre seront tout de même assez encadrées.

En effet, seule une partie du bâtiment sera accessible, avec des entrées par petits groupes, tous les quarts d’heure. Pour expliquer sa mission au grand public, l'institution prévoit également d'installer des ateliers pédagogiques dans son parc.

Cette journée d'ouverture est peut-être la dernière chance de visiter l'édifice. Pour cause, un déménagement est prévu dès 2027 vers des locaux plus petits, à la City.

Sabrine Mimouni