Une exposition Banksy prévue en juin à Paris

Peinture au pochoir réalisée par Banksy sur une porte du Bataclan en juin 2018 - Thomas SAMSON / AFP
L'artiste Banksy subjugue et intrigue. Star du street-art, dont on ne connaît ni le nom ni le visage, ne cesse de créer la polémique. Alors évidemment, quand un petit musée parisien, le musée du graffiti, annonce une exposition en son honneur, le public accourt. Déjà 168.000 personnes se sont dites intéressées par l'événement sur Facebook.
L'exposition aura lieu le 1er juin en pleine rue à Paris, a annoncé "Arek", artiste, défenseur des street-artists et créateur du musée du graffiti. Au rez-de-chaussée de ce minuscule musée niché dans un passage couvert du 2e arrondissement, un graffiti en blanc annonce sur fond noir: "1er juin 2019. Banksy. Musée du graffiti".
Un musée sur l'art du graffiti
Ce petit musée sur deux étages se veut un parcours didactique sur l'art du graffiti. Il expose notamment des montages de photos d'oeuvres de trois taggeurs, TRAN, OCLOCK et HORFEE, et diffuse une vidéo expliquant les pièges dans lesquels les graffeurs risquent de tomber, comme la récupération par les publicités.
Dans son musée, "Arek" explique sur un panneau son objectif et sa passion: "regarder les graffitis qui nous entourent différemment, comprendre cette culture par le biais d'un savoir organisé, enfin donner de son temps pour que la rue devienne art".
Déjà 168.000 personnes intéressées sur Facebook
Le projet de cette rétrospective des oeuvres parisiennes de Banksy, sauvegardées de l'effacement, est entouré de mystères. Le lieu de l'exposition n'a pas été dévoilé.
L'été dernier, raconte Arek, un groupe de visiteurs britanniques a visité le tout nouveau musée. Après leur départ, au bas du "mur" où "l'artiste" invite les visiteurs à s'exprimer, un tag avait été ajouté avec une signature: Banksy. Canular ou réalité? "Arek" n'en sait rien.
Quelque temps plus tard, il recevait un colis. Dedans, une toile où était inscrit en lettres d'or "Thanks God I'll be there tomorrow". Le mot "God" y était barré, et, au dessus, apparaissait le nom du street artist provocateur de Bristol. Là aussi, "Arek" affirme ne pas connaître la provenance du colis. Réponse, donc, le 1er juin.