Ebola et les clowns, nouvelles tendances pour Halloween

James Faulk a "redécoré" sa maisonà la sauce Ebola. - BFMTV
Pour ne pas retomber dans les grands classiques, la fête d'Halloween pioche dans l'actualité, quitte à parfois pousser la provocation jusqu'au mauvais goût.
Oubliés les dents de vampire et les nez crochus, place à la combinaison blanche, bottes en caoutchouc, gants, masque à oxygène, lunettes de protection... Un déguisement qui pourrait passer pour une tenue de vulcanologue ou de scientifique nucléaire. Mais vendu sous le titre de "tenue de protection anti-Ebola", il a rapidement déclenché la polémique.
Johnathon Weeks, PDG de BrandsOnSale qui commercialise la tenue, affirme que "des centaines" de combinaisons intégrales (vendues 63 euros) ont été vendues dans 50 pays. Il repousse les critiques en expliquant qu'il aurait pu faire pire en créant un costume de victime d'Ebola à base de vomi notamment…
Une maison sous quarantaine
James Faulk, lui, ne s'est pas contenté d'une simple combinaison. Cet Américain a "redécoré" sa maison telle qu’il imagine qu’elle pourrait être si elle était en quarantaine à cause d’Ebola. "Ebola me fait peur et ça effraie tout le monde", explique James Faulk. Face aux critiques de mauvais goût le Texan ajoute que "c’est simplement pour s’amuser. Je ne veux offenser personne."
La folie des clowns en France
En France, le costume Ebola n'est pas commercialisé en boutique. "Je n'ai pas eu le temps d'en importer. Si j'avais pu, j'en aurais commandé quelques-uns", affirme François Gentile, responsable d'une boutique de déguisements du quartier République à Paris. Cela dit, "aucun client n'en a demandé", note-t-il.
En revanche, jeudi à la mi-journée, il ne lui restait plus qu'un masque de clown maléfique, revenu dans l'actualité après une série d'agressions réalisées sous ce déguisement depuis dix jours en France. Une soirée spéciale va d'ailleurs être organisée à Lens au cours de laquelle une arrestation massive est prévue.
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