Un réseau de trafic de stupéfiants a été démantelé dans le secteur de Nogent-sur-Seine

La compagnie de gendarmerie a mené le démantelement d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants le 30 septembre dernier. Plusieurs individus ont été interpellés.

L'enquête a duré plusieurs mois. Le groupement de gendarmerie de l'Aube vient tout juste d'annoncer une opération de démantèlement d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants, dans le secteur de Nogent-sur-Marne, mardi 30 septembre dernier.

L'opération a été menée conjointement par la compagnie de gendarmerie de la commune, mais aussi par les unités des départements de l'Aube, de l'Yonne, de la Marne, de la Haute-Marne et de la Savoie, avec le concours des services de police municipale. En tout, ce sont 63 militaires de la gendarmerie qui ont participé à l'opération.

L'aboutissement de cette enquête lancée en juillet dernier par la brigade de Nogent-sur-Seine, le groupe de lutte contre les stupéfiants (GLS 10) et la cellule départementale d’observation et de surveillance (CDOS 10), a permis aux autorités de saisir non seulement des stupéfiants, mais aussi des armes, des munitions et des "milliers d'euros en numéraire et plusieurs véhicules".

Trois placements en détention

Cinq individus présumés impliqués dans le réseau ont été arrêtés, rapporte l'Est Eclair. Quatre ont été déférés à Troyes le vendredi 3 octobre, avant de demander un report d’audience pour préparer leur défense. Trois d'entre eux ont été placés en détention provisoire, un a été placé sous contrôle judiciaire et le dernier individu interpellé a été libéré. Une dizaine de consommateurs ont également été identifiés, mais n'ont pas été inquiétés.

La gendarmerie se félicite de cette opération au cours de laquelle des stupéfiants, des armes et de l'argent liquide ont été saisis, et confirme que "la lutte contre les trafics de stupéfiants demeure une priorité avec un engagement marqué des différentes forces de sécurité intérieure, dont le groupement de gendarmerie départementale de l’Aube, sous la direction du tribunal judiciaire de Troyes".

Sabrine Mimouni