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Isère

La préfecture et le parquet de Grenoble se félicitent de faire reculer le trafic de stupéfiants

Image d'illustration du Palais de justice de Grenoble.

Image d'illustration du Palais de justice de Grenoble. - RMC

Selon Catherine Séguin, préfète de l'Isère, et Étienne Manteaux, procureur de l’ancienne capitale du Dauphiné, la lutte contre le trafic de drogue semble porter ses fruits.

Lors d'une conférence de presse conjointe, Catherine Séguin, préfète de l'Isère, et Étienne Manteaux, procureur de Grenoble, se sont félicités d'une "tendance" positive en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants, rapporte nos confrères d'Ici. Les chiffres ne sont pas définitifs, nuancent-ils ce mardi 23 septembre au Palais de Justice de Grenoble. Il faudra effectivement attendre la fin de l'année 2025 pour se prononcer réellement.

Selon le procureur, un certain nombre d'indicateurs permettent d'envisager, une année plus calme. Depuis le début de l'année 2025, "onze agressions par arme à feu", contre plus de trente l'an passé. Une personne a été assassinée cette année, en 2024, sept personnes avaient été tuées. Du côté des points de deal, la préfète en compte 28 très installés. En 2023, plus de quarante avaient été recensés par les autorités.

Globalement, les crimes et délits sont en baisse. Lorsque les interpellations et les mesures contre les points de deal augmentent. Mais le procureur tempère. Les points de deal sont voués à disparaître, car le trafic s'est "ubérisé".

La vie des habitants de Saint-Bruno a changé

Plus optimiste, Catherine Séguin affirme avoir eu des retours positifs des habitants du quartier Saint-Bruno à Grenoble, où plusieurs fusillades avait eu lieu. "Lors des journées du patrimoine, les habitants sont venus me dire que leur vie avait changé depuis l'an dernier".

Par ailleurs, il semblerait que la coopération entre services se soit améliorée. Déjà, "la réforme de la police en direction interdépartementale", en 2023, a rapproché la gendarmerie et la police. Et selon le général Frédéric Massip qui dirige les gendarmes isérois, la collaboration est des plus efficaces.

Depuis le mois de juin, la préfecture et le parquet organisent chaque mois, un "État-major opérationnel" pour décider d'actions communes et concrètes. La réunion réuni le parquet, la préfecture, la gendarmerie et la police.

Amélie Com