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L'ex-maire de Molenbeek: Salah Abdeslam peut se cacher "dans un milieu de vieux copains"

L'ex-maire de Molenbeek: Salah Abdeslam peut se cacher "dans un milieu de vieux copains"

L'ex-maire de Molenbeek Philippe Moureaux a estimé ce vendredi sur BFMTV qu'il "n'est pas invraisemblable" que Salah Abdeslam se soit caché une vingtaine de jours à Bruxelles. "Ses vieux copains ont créé une espèce de fratrie tout à fait négative", a-t-il expliqué. "Il se cache certainement quelque part, mais ça peut être dans les milieux terroristes comme ça peut être dans un milieu de vieux copains, qui se croient obligés de protéger le criminel", a analysé l'ancien maire de Molenbeek.

L'ancien maire de Molenbeek: des habitants "partent encore" faire le jihad

L'ancien maire de Molenbeek: des habitants "partent encore" faire le jihad

L'ex-maire de Molenbeek en Belgique était l'invité d'Olivier Truchot vendredi soir sur BFMTV. Philippe Moureaux a expliqué que certains habitants de sa ville continuaient à partir faire le jihad selon les témoignages qu'il avait recueillis. "Il y a un peu plus de départs chez les filles que naguère, ce n'est plus uniquement des hommes. On part aussi de départs en Libye, faire Daesh, faire ce système criminel", a-t-il ajouté.

L'ex-maire de Molenbeek considère n'avoir "aucune responsabilité par rapport au terrorisme"

L'ex-maire de Molenbeek considère n'avoir "aucune responsabilité par rapport au terrorisme"

La ville de Molenbeek est très critiquée en matière de lutte anti-terroriste. Son ancien maire, Philippe Moureaux a déclaré ce vendredi sur BFMTV qu'il n'avait "aucune responsabilité par rapport au terrorisme". "J'ai été le premier à avoir interdit le port du voile intégral, j'ai été l'objet d'une attaque du groupe Charia For Belgium, j'ai été le premier à créer dans les services de police une cellule radicalisme", s'est-il justifié. "Mais c'est vrai qu'à la fin de mon mandat, j'ai commencé à sentir la montée d'un certain radicalisme", a-t-il constaté.

Mali: Manuel Valls en visite officielle

Mali: Manuel Valls en visite officielle

Manuel Valls a entamé jeudi sa visite officielle au Mali, dans un contexte très marqué par la lutte contre le terrorisme. Lors de ce déplacement, le Premier ministre rencontrera des membres de la communauté française du Mali. Malgré l'attentat dans le Radisson Blu de Bamako, ces Français vivent sereinement avec la menace terroriste qu’ils savent mondiale et ne se sentent pas particulièrement exposés. Manuel Valls visitera aussi les 3.500 soldats français de l’opération Barkhane. S’ils avaient réussi à éviter la prise de la capitale par les islamistes en 2013, leur mission n’est pas encore terminée.

45% des britanniques veulent le Brexit

45% des britanniques veulent le Brexit

Alors que David Cameron tente de renégocier avec les membres de l'UE pour éviter le Brexit, un récent sondage indique que 45% des britanniques veulent sortir de l'Europe. Ces convaincus se concentrent particulièrement dans les zones rurales et les anciennes cités industrielles du nord-est du pays. Ils estiment que l'union européenne a une mauvaise influence sur l'économie anglaise. Les plus radicaux imputent tous les maux à l'immigration: de la surcharge du service national de santé à la saturation du marché immobilier.

Libye: reportage au cœur du nouveau sanctuaire de Daesh

Libye: reportage au cœur du nouveau sanctuaire de Daesh

Daesh a ouvert un nouveau front en Libye. Le groupe terroriste contrôle depuis le mois de juin la ville de Syrte, cité natale de Kadhafi. 1.500 hommes, dont des chefs militaires venus d’Irak et de Syrie, seraient sur place. Il n’existe quasiment aucune image et peu de témoignages sur ce qui se passe dans cette ville de 100.000 habitants. Les envoyés spéciaux de BFMTV se sont rendus en Libye dans la ville de Misrata où ils ont recueilli des témoignages d’habitants ayant fui Daesh.

Brexit: la communauté polonaise de Londres s'inquiète

Brexit: la communauté polonaise de Londres s'inquiète

A Bruxelles, David Cameron mettra, entre autres, l'immigration dans la balance en souhaitant que les Européens n'aient plus immédiatement accès à certaines aides de l'Etat. Cette idée ne plaît pas aux communautés sur place, et notamment celle polonaise. En tout, 800.000 Polonais vivent en Angleterre. Arrivés essentiellement après 2004, année d'entrée de la Pologne dans l'Union Européenne, ils sont depuis la crise pointés du doigt par l'extrême-droite britannique, qui les qualifie de voleurs d'emplois et de profiteurs d'allocations.