BFMTV
Animaux

Divorce: Frédéric Lefebvre veut encadrer la garde des animaux

Le député UMP Frédéric Lefebvre veut un cadre pour la garde des animaux en garde de divorce.

Le député UMP Frédéric Lefebvre veut un cadre pour la garde des animaux en garde de divorce. - -

Plusieurs initiatives parlementaires pour la reconnaissance du droit des animaux ont été déposées récemment. L'UMP Frédéric Lefebvre réclame un cadre juridique pour savoir qui aura la garde des animaux en cas de divorce.

Frédéric Lefebvre, député et ancien ministre UMP, veut créer un cadre juridique pour les animaux domestiques en cas de divorce ou de préjudice, a-t-il expliqué mercredi.

Sa proposition, déposée en novembre dernier, s'inscrit dans une série d'initiatives parlementaires, parfois concurrentes, pour un nouveau statut juridique de l'animal: amendement socialiste, voté mardi soir, qui introduit la qualité "d'êtres vivants doués de sensibilité" et proposition de loi en préparation du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la protection des animaux.

"Dans les cas de divorce par exemple, pour savoir qui aura la garde de l'animal, on basculera d'une chose à un être vivant. L'objectif sera de voir à qui l'animal est le plus attaché pour que le juge prenne la décision", explique Frédéric Lefebvre.

Indemnisation en cas d'accident

La résolution du député UMP propose également une indemnisation du préjudice physique et moral en cas d'accident de l'animal, encore considéré comme "bien meuble" par le Code civil. "L'animal dans la soute d'un avion est encore considéré comme un bagage. S'il meurt, il n'y a pas possibilité pour le maître de faire valoir ses droits", déplore Frédéric Lefebvre.

L'amendement PS, voté mardi soir dans le cadre d'un projet de loi de modernisation et de simplification du droit, a suscité la déception du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la protection des animaux, qui travaillait déjà depuis plusieurs mois à l'élaboration d'une proposition de loi destinée à faire évoluer le statut juridique de l'animal.

Dans un communiqué, le groupe d'études a estimé mercredi que "cette initiative - apparemment louable - ne relève en fait que du pur symbole et ne marque aucune avancée concrète dans notre combat pour l'évolution du statut juridique de l'animal".

A. D. avec AFP