SNCF: le trafic reprend gare Saint-Lazare après deux pannes électriques

Le trafic des trains à Paris Saint-Lazare était totalement interrompu mardi 26 décembre au matin. - MIGUEL MEDINA / AFP
Les usagers de la gare Saint-Lazare ont dû faire preuve de patience ce mardi matin. Une panne électrique a interrompu par deux fois le trafic ferroviaire dans la gare parisienne, provoquant des retards de 30 minutes à 2h30 pour quelque 2.500 voyageurs "longue distance", a déclaré la SNCF.
Deux interruptions
De 9h40 à 10h50 ce mardi, aucun train n'a circulé au départ comme à l’arrivée de la gare parisienne. La panne concernait aussi bien les trains grandes lignes pour la Normandie que les lignes Transilien L et J en direction de la banlieue parisienne.
Rétabli à 11 heures, la circulation a de nouveau été interrompue trente minutes plus tard. La panne a finalement été réparée à 11h50 et les départs de trains ont repris à 12h15
Remboursement partiel
La SNCF a indiqué avoir mobilisé "toutes ses équipes pour procéder aux réparations". Le trafic a repris progressivement dans la matinée. "Le nombre de voyageurs longue distance concerné est d’environ 2500 personnes avec des retards s’échelonnant entre 30 minutes et 2h30", a assuré la SNCF dans un communiqué.
Les voyageurs des grandes lignes ont la possibilité de demander un remboursement partiel du voyage, au-delà de 30 minutes de retard imputable à la SNCF.
Incidents à répétition
La compagnie ferroviaire a tenté de minimiser la portée de l'incident assurant que l'événement était "arrivé après l'heure de pointe à une période de l'année, entre Noël et le Nouvel an, pendant laquelle la fréquentation des trains est traditionnellement beaucoup plus faible".
L'incident de mardi est "très différent des difficultés rencontrées en gare de Paris-Bercy" samedi, a assuré la SNCF, en affirmant en outre que l'événement était aussi "totalement différent de celui survenu l'été dernier à Montparnasse" l'été dernier, quand une panne dans l'alimentation électrique d'un poste d'aiguillage avait provoqué trois jours de pagaille. Début décembre, c'est une panne informatique qui avait encore paralysé l'installation et la SNCF avait alors promis une "profonde réorganisation" de son fonctionnement.