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Raymond Domenech "ne supporte pas les bleus"... pour la bonne cause

Raymond Domenech dans la campagne "Je ne supporte pas les bleus" tre les violences conjugales de l'association "Elles imaginent".

Raymond Domenech dans la campagne "Je ne supporte pas les bleus" tre les violences conjugales de l'association "Elles imaginent". - Capture YouTube

#JeNeSupportePasLesBleus. Derrière ce hashtag posté sur son compte Twitter, l'ancien sélectionneur des Bleus a lancé la campagne contre les violences conjugales d'une petite association, fondée en 2009, "Elles imaginent". Objectif: sensibiliser le grand public et récolter des dons.

A moins de deux semaines du match d'ouverture de l'Euro, Raymond Domenech a lâché ce mardi matin un énigmatique #JeNeSupportePasLesBleus sur son compte Twitter. Et il a récolté, en retour, une floppée d'insultes et de commentaires outragés.

Une flopée de personnalités

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a en réalité lancé la très habile promotion de la dernière campagne contre les violences conjugales, imaginée par l'agence Buzzman pour l'association de lutte contre les violences conjugales Elles imaginent. En quelques heures, son tweet a été relayé en masse. 

Dans le clip de cette campagne, réalisé par Helmi et posté ce mardi sur YouTube, Raymond Domenech ouvre la danse, face caméra: "Je n'ai jamais supporté les bleus". Au casting également, l'ex-Bleu Frank Leboeuf, qui "a toujours détesté les bleus", mais aussi une des journalistes sportifs (Estelle Denis, Hervé Mathoux, Christian Jeanpierre, Darren Tulett, Vanessa Le Moigne…) ou non (Laurence Ferrari), de comédiens (Karole Rocher, Maurice Barthélémy) ou encore le rappeur Oxmo Puccino.

Sensibilisation et appel aux dons

Avec la campagne #JeNeSupportePasLesBleus, l'association Elles imaginent a décidé de surfer sur l'exposition médiatique immense qu'offre le l'Euro de football 2016 pour sensibiliser le grand public et lancer un appel aux dons. "Pendant la compétition, dix femmes vont mourir en France sous les coups de leur compagnon", souligne à BFMTV.com Bérénice Sylvain, vice-présidente de cette petite association montée en 2009, dédiée à l'accompagnement juridique et psychologique des victimes. "Le sujet reste tabou en France, mais on a tous en tête une personne de son entourage qui en a un jour été victime".

C. P.