Pluie d'hommages en France à Umberto Eco, "un grand intellectuel italien et européen"

"Personnage tout à fait fascinant" pour le cinéaste Jean-Jacques Annaud ou "créateur génial" pour la ministre de la Culture Audrey Azoulay, les hommages à l'écrivain italien Umberto Eco, décédé à 84 ans, se multiplient en France samedi. La mort de l'écrivain est le sujet le plus commenté sur Twitter.

L'écrivain et philosophe italien Umberto Eco, auteur du célèbre roman "Le Nom de la rose", est mort à l'âge de 84 ans. Le président du Conseil italien Matteo Renzi a salué en lui "un exemple extraordinaire d'intellectualisme européen, associant une intelligence unique du passé à une capacité inépuisable d'anticiper l'avenir".

En France, la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, a déclaré dans un communiqué "avoir appris avec une grande émotion le décès d'Umberto Eco" et a salué la mémoire d'un "grand intellectuel italien et européen".

"Sémiologue, linguiste, romancier, journaliste, Umberto Eco était un grand intellectuel italien et européen, un créateur génial dont l'œuvre a traversé les frontières du monde des lettres et des idées", lit-on dans le communiqué de la ministre.

Sujet le plus commenté sur Twitter

Sur Twitter, la mort de l'écrivain était le sujet le plus commenté. C'est sur le réseau social que l'ancienne ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a réagi, tout comme Stéphane Le Foll, Bernard Pivot, Serge Moati, Alain Juppé, Christiane Taubira ou encore Anne Hidalgo. Un peu plus tard, Nicolas Sarkozy a déclaré que "la culture européenne perd un de ses plus grands défenseurs. La somme de son œuvre littéraire et universitaire sera son legs."

"C'est un homme avec lequel j'ai gardé un rapport d'admiration totale et de plaisir de vie", a raconté sur France Info le réalisateur Jean-Jacques Annaud qui a adapté au cinéma en 1986 Le Nom de la rose.

"On a beaucoup visité de monastères ensemble, il était d'une folle dynamique, me laissant toujours totalement libre, y compris pour le choix de Sean Connery qui l'avait catastrophé, sauf que quand il a vu le film, il a dit que c'était la chose la plus réussie", s'est souvenu le cinéaste.

K. L.