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Société

Montluçon: un homme en garde à vue pour viol, lien possible avec un double homicide

Un homme placé en garde à vue à Montluçon dans une affaire de viol pourrait "avoir un lien" avec le récent meurtre de deux personnes âgées dans cette ville

Un homme placé en garde à vue à Montluçon dans une affaire de viol pourrait "avoir un lien" avec le récent meurtre de deux personnes âgées dans cette ville - GERARD JULIEN, AFP/Archives

Un homme a été placé en garde à vue dans une affaire de viol en réunion à Montluçon. Il pourrait "avoir un lien" avec le double homicide d'un couple de septuagénaire dans la même ville le 3 mars dernier, selon le procureur de la République

Un homme placé en garde à vue à Montluçon (Allier) dans une affaire de viol pourrait "avoir un lien" avec le récent meurtre de deux personnes âgées dans cette ville, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Cusset. Le suspect, âgé de 19 ans, a été interpellé à Montluçon dans la nuit de lundi à mardi par la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) dans le cadre de l'enquête sur un viol en réunion commis samedi.

Il "pourrait avoir un lien avec le double homicide" d'un couple de retraités, tués à leur domicile début mars, a indiqué à l'AFP le procureur de la République, Éric Mazaud. "L'enquête s'est accélérée (...) Bien que les affaires soient très différentes, les enquêteurs progressent et estiment qu'il pourrait y avoir un lien. Il faut bien sûr rester très prudent", a ajouté le magistrat

"Pas de lien véritable" avec un autre meurtre dans la ville

Un jeune homme avait été aperçu sur les lieux par une femme qui s'était inquiétée de l'absence du vieil homme, porteur de journaux, à son travail.

En revanche, il n'y a pour l'instant "pas de lien véritable" avec le meurtre d'une femme de 74 ans, retrouvée lundi à Montluçon, "mais le mode opératoire très proche fait penser à ce qui est arrivé au couple de retraités" début mars, a-t-il ajouté.

Ces personnes "vivaient à proximité, elles étaient âgées, présentaient des blessures à la tête avec un écrasement crânio-facial et avaient sans doute reçu des coups de couteau", a précisé Éric Mazaud.

G.D. avec AFP