Viande de cheval : la Roumanie «très en colère»

Le Premier ministre roumain a affirmé lundi qu'aucune fraude concernant la vente de viande de cheval sous l'étiquette « bœuf » n'avait été commise dans son pays. Il s'est dit très en colère après les accusations portés notamment par un des fournisseurs français de la viande incriminée.

La Roumanie s’agace. Le Premier ministre roumain a affirmé lundi qu'aucune fraude concernant la vente de viande de cheval sous l'étiquette « bœuf » n'avait été commise dans son pays et s'est dit très irrité par les accusations.
Les gouvernements français et britannique ont promis de sanctionner les personnes responsables d'avoir autorisé la viande de cheval originaire de Roumanie à être vendue en tant que viande de bœuf. La branche britannique de l'entreprise de produits surgelés Findus a commencé le rappel de ses lasagnes de boeuf la semaine dernière sur le conseil de son fournisseur français, Comigel, qui a affirmé que la viande douteuse venait de Roumanie. « Sur l'ensemble des données que nous avons pour le moment, aucune règle européenne n'a été enfreinte par une entreprise roumaine ou située sur le territoire roumain », a déclaré Victor Ponta lors d'une conférence de presse. « Je suis très en colère, pour être honnête ».
Les premiers éléments de l'enquête en France ont révélé que la viande de cheval avait terminé dans une usine luxembourgeoise du français Comigel, et qu'un trader hollando-chypriote était également impliqué dans les transactions. Cependant, la viande provient à l'origine d'un abattoir roumain.

P.G avec Reuters