BFMTV
Manifestations

Nouvelle manifestation de policiers en colère à Paris

Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés en fin de matinée pour manifester Porte Maillot, à Paris, où ils ont bloqué la circulation. Ils manifestent pour exprimer leur soutien à leur collègue mis en examen fin avril pour homicide volontaire et

Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés en fin de matinée pour manifester Porte Maillot, à Paris, où ils ont bloqué la circulation. Ils manifestent pour exprimer leur soutien à leur collègue mis en examen fin avril pour homicide volontaire et - -

Plusieurs centaines de policiers ont de nouveau manifesté ce vendredi à Paris pour exprimer leur soutien à leur collègue mis en examen fin avril pour homicide volontaire et protester contre leurs conditions de travail.

Plusieurs centaines de policiers ont de nouveau manifesté ce vendredi à Paris pour exprimer leur soutien à leur collègue mis en examen fin avril pour homicide volontaire et protester contre leurs conditions de travail. Les manifestants, qui répondaient à un appel lancé par SMS, se sont rassemblés en fin de matinée Porte-Maillot, où ils ont bloqué la circulation, a rapporté un photographe de Reuters. Des manifestations semblables ont eu lieu dans la semaine à Bordeaux, Pau, Lyon, et Marseille.

Deux journées de mobilisation

La mise en examen le 25 avril pour homicide volontaire d'un policier qui avait tué un homme en fuite à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) a déclenché la colère policière. Le soir même, plusieurs centaines de policiers avaient bloqué les Champs-Elysées, à Paris. Les fonctionnaires, de moins en moins enclins à respecter leur devoir de réserve, dénoncent plus largement des moyens en baisse, une pression hiérarchique grandissante et des relations avec la justice compliquées.
Les deux principaux syndicats de gardiens de la paix appellent à des journées d'action la semaine prochaine. Unité SGP-Police, majoritaire, annonce des rassemblements devant les commissariats le 10 mai pour réclamer l'abrogation de la RGPP (révision générale des politiques publiques) par laquelle un fonctionnaire sur deux partant à la retraite n'est pas remplacé. Le syndicat Alliance appelle pour sa part à une journée de mobilisation nationale le 11 mai pour obtenir la création d'un principe de "présomption de légitime défense".

Les policiers veulent un "Grenelle de la sécurité"

L'objectif est de forcer le président nouvellement élu ou réélu et son gouvernement à ouvrir des discussions autour d'un "Grenelle de la sécurité", précise-t-il dans un communiqué. Le président-candidat Nicolas Sarkozy a proposé d'instaurer une présomption de légitime défense pour les policiers, une mesure formulée de longue date par la présidente du Front national, Marine Le Pen, qui y a vu une "victoire idéologique." Le candidat socialiste, François Hollande, a affiché son soutien aux policiers tout en se disant opposé par principe à "toute annonce de législation nouvelle dès qu'il se passe un incident."