Florange : un bras de fer à en perdre son moral d'acier...

A Florange, il n'y aura pas de nationalisation, mais pas plan social non plus. - -
Gueule de bois sous les hauts-fourneaux pour les salariés de l'usine ArcelorMittal de Florange. Après l'espoir d'une nationalisation temporaire de leur site menacé, avancée mercredi dernier par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dans l'idée de faciliter sa reprise, voilà que le gouvernement annonce avoir passé un deal avec Mittal.
Il n'y aura pas de nationalisation, mais pas plan social non plus, a annoncé vendredi le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le groupe sidérurgique s'y est engagé !
"Poudre aux yeux", rétorquent les syndicats, qui voient déjà l'avenir des hauts-fourneaux partir en fumée. Le ministre du Redressement productif aussi, peut-être. Désavoué par Matignon, Arnaud Montebourg a été à deux doigts, dimanche, de perdre ses nerfs d'acier... et de démissionner.