Manifestation du 1er mai : Anne Hidalgo va rencontrer les victimes de dégradations

Anne Hidalgo à l'hôtel de ville le 2 mai - Image BFM Paris
Après les violences qui ont émaillé le défilé du 1er mai, la maire de Paris Anne Hidalgo a réagit en dénonçant les actes des 'blacks blocks', qui ont saccagé plusieurs commerces et vitrines, notamment aux abords de la gare d’Austerlitz.
"Je suis scandalisée qu’en marge d’une manifestation qui visait à promouvoir des droits, on ait pu assister à ces scènes de violences qui nuisent à l’image de Paris. Il faut que les personnes qui se soient livrées à ces actes soit condamnées", a-t-elle assurée au micro de BFM Paris.
Anne Hidalgo a également assuré qu’elle se rendrait sur place afin de rencontrer les commerçants et les riverains, "victimes de ces actes inqualifiables".
"Pas là pour donner des leçons"
Interrogée sur l’anticipation possible de ces violences, la maire de Paris a assuré ne pas être "préfet de police" et ne pas "être là pour donner des leçons", ajoutant que d’autres manifestations étaient à venir, et que celle du premier mai, devait permettre "un retour d’expérience sur ce qu’il s’est passé, pour assurer la sécurité des parisiens et des commerces qui peuvent être des cibles". Elle a également assuré tout son soutien aux forces de l’ordre.
Mardi, en marge de la traditionnelle manifestation des syndicats lors du 1er mai, près de 1.200 membres des 'blacks blocks', ont bloqué la manifestation au niveau de la gare d'Austerlitz, puis en ont profité pour dégrader des commerces alentours. La préfecture de police a procédé à 109 interpellations.