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Société

Macron répond à la polémique sur le renfort de l'armée et critique "ceux qui jouent à faire peur"

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Depuis Bruxelles, le chef de l'Etat a assuré qu'en "aucun cas l'armée serait en charge du maintien de l'ordre public" samedi.

A la veille du 19e week-end de mobilisation des gilets jaunes, la polémique ne désenfle pas autour du rôle des soldats de la force Sentinelle, dont certains membres seront mobilisés pour la journée de samedi afin de soulager policiers et gendarmes occupés par le maintien de l'ordre.

Lors d'une allocution ce vendredi à Bruxelles où il est en déplacement, le président de la République a tenu à rassurer, affirmant qu'en "aucun cas l'armée serait en charge du maintien de l'ordre public." Dans la matinée, le préfet de Paris a précisé que les militaires auraient pour mission de défendre certains bâtiments publics

"C'est exactement la même chose que ce qui avait été décidé au mois de décembre et à plusieurs reprises par le passé, c'est-à-dire faire appel aux militaires de l'opération Sentinelle pour ce qui est leur mission, la lutte contre le terrorisme et protéger des sites sensibles, pour pouvoir décharger les policiers et les gendarmes de ces missions", a-t-il détaillé.
"Ceux qui jouent à faire peur et à se faire peur ont tort. Pas de faux message et de fausses inquiétudes sur ce sujet", a encore martelé le locataire de l'Elysée.

Pour cette journée de samedi, 4700 membres de forces de l'ordre devraient être mobilisés dans les rues parisiennes. Contrairement à la semaine passée, les Champs-Elysées seront interdits aux manifestations et des contraventions pourront être distribuées aux contrevenants. 

Hugo Septier