Lyon: la Fête des Lumières a rassemblé 1,8 million de visiteurs

La traditionnelle Fête des Lumières de Lyon a attiré 1,8 million de spectateurs pendant les quatre soirs de l'événement, dont plusieurs milliers de touristes étrangers, malgré le mouvement social de mobilisation contre la réforme des retraites.

La Fête des Lumières, qui s'est tenue du 5 au 8 décembre à Lyon, a ressemblé au total 1,8 million de visiteurs, selon un communiqué de presse de la mairie de Lyon. Une fréquentation particulièrement importante pour cette 21e édition, "l'une des plus abouties de l'histoire de la Fête". 

Les installations artistiques ont fait se déplacer en masse les visiteurs, particulièrement le samedi et le dimanche soir, dans une atmosphère "féérique", "conviviale et apaisée". 230.000 spectateurs ont admiré "Regarde", du Groupe F., au Parc de la Tête d'Or, tandis que près de 195.000 personnes ont vu "Genesis", de Theoriz, Place Saint-Jean. L'événement a aussi attiré "plusieurs milliers de visiteurs étrangers", et l'application a été téléchargée près de 75.000 fois, contre près d'un million et demi de vues sur le site de la Fête des Lumières.

Cette année, 61.000 euros ont été récoltés au profit de l'association APF France Handicap, grâce à la fresque des lumignons du coeur, où 400 bénévoles ont permis à ceux qui le souhaitaient d'acheter un ou plusieurs lumignons et de contribuer à une scénographie lumineuse.

Le musée des Beaux Arts illuminé © Romain Lafabregue / AFP

La tradition de la Fête des Lumières est célébrée depuis 1850 avec la disposition de bougies aux fenêtres de toute la ville le soir du 8 décembre, en référence à un événement religieux du 8 décembre 1850, avant de s'étendre en 1989 à l'illumination des sites patrimoniaux, des quartiers et des rues. C'est en 1999 que la Fête des Lumières que l'on connaît aujourd'hui, sur quatre jours et rassemblant plusieurs milliers de personnes, est réalisée pour la première fois.

Des bougies dans la fontaine place de la République, à Lyon, le 5 décembre 2019 © Romain Lafabregue / AFP

Julia Galan