Loi Travail: nouvelle journée de mobilisation des opposants

Pour Philippe Martinez, numéro un de la CGT, il n'est pas question de renoncer à manifester à cause des violences. - BORIS HORVAT - AFP
Après l'incendie d'une voiture de police mercredi à Paris, en marge de la manifestation des forces de l'ordre contre "la haine anti-flics", le Premier ministre Manuel Valls a appelé les syndicats à s'"interroger sur la pertinence" de certaines manifestations. Il s'est également dit, ce jeudi, prêt à faire lever par les forces de l'ordre les blocages des ports, raffineries et aéroports. Car les opposants à la loi Travail sont toujours dans la rue, organisant blocages et manifestations, appelant aussi à la poursuite des grèves dans les transports routier, ferroviaire et aérien.
Le "retrait", toujours d’actualité
Il n’est pas question de renoncer à manifester dans la rue à cause des violences, a estimé Philippe Martinez, en réponse à Manuel Valls pour qui certaines manifestations n’ont pas leur place. "On ne peut pas empêcher la démocratie de s'exprimer parce qu'il y a des problèmes en marge des manifestations" a alors déclaré le numéro un de la CGT. Selon les syndicats, le "retrait" reste d'actualité, comme au premier jour de la mobilisation, le 9 mars.
Les organisations qui appellent à manifester pour la deuxième fois en 48 heures (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, FIDL et UNL) assurent que "la mobilisation, loin de faiblir, va se poursuivre et s'amplifier jusqu'au retrait du projet de loi Travail". A Paris, le cortège partira à 14h de la place de la Nation en direction de la place d'Italie.