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Société

Les victimes du 13 novembre solidaires de celles de Nice

Cédric Rizzo est un rescapé du Bataclan.

Cédric Rizzo est un rescapé du Bataclan. - Capture d'écran BFMTV

Parent de victime ou victime, Mohammed Zenak et Cédric Rizzo ont connu de près les souffrance du 13 novembre parisien. Ils expriment leur soutien à la population niçoise après l'attentat qui a frappé sa ville le 14 juillet.

Sur la promenade des Anglais à Nice, le camion de Mohamed Lahouaiej Bouhlel a fait au moins 84 morts, plongeant la cité azuréenne dans l'effroi. La stupeur a largement débordé Nice pour gagner, à plusieurs centaines de kilomètres de là, les victimes du 13 novembre. 

Cédric Rizzo passait la soirée au Bataclan. Ce sont ces heures terribles qui lui reviennent en mémoire quand il apprend les événements niçois: "On a tout de suite ces images qui nous reviennent, ces images de ce qu'on a vécu à titre personnel, de l'horreur, de la souffrance. Il y a une combinaison d'éléments qui rendent le symbole et la portée de cet acte encore plus atroces et plus forts."

Contre la résignation, l'entraide

Mais, même profondément atteint par la tristesse du moment, Cédric n'a pas le coeur à se résigner et à se laisser entraîner vers le fond: "Mais ces images demandent aussi d'avoir une réaction à la hauteur de tout ça, de rester digne et fort."

La fille de Mohammed Zenak était assise en terrasse lorsqu'elle a été touchée par une balle ce même 13 novembre. Aujourd'hui, Mohammed Zenak figure au sein d'une association: "13 novembre, fraternité et vérité". Et selon lui, c'est justement dans le lien social, le fait de faire corps entre victimes et proches de victimes que se trouve le salut pour les témoins de l'attaque de Nice. Il est même prêt à s'engager personnellement: "S'ils nous contactent, on sera là pour les aider."

R.V