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Société

Le Français tombé dans le coma en Thaïlande est recherché par la police belge

Sophiane, 25 ans, a été percuté vendredi par un véhicule alors qu'il roulait en scooter à Phuket, photographiée ici le 26 janvier 2010. (Photo d'illustration)

Sophiane, 25 ans, a été percuté vendredi par un véhicule alors qu'il roulait en scooter à Phuket, photographiée ici le 26 janvier 2010. (Photo d'illustration) - Harsha K R - Flickr - CC

Le jeune homme de 25 ans, autour duquel un vaste élan de solidarité s'est lancé, est recherché par la police dans le cadre d’un trafic de stupéfiants, révèle La Voix du Nord.

Depuis son accident de scooter, vendredi à Phuket en Thaïlande, la famille de Sofiane Mameche se bat pour le faire rapatrier en France. Un vaste élan de solidarité s'est d'ailleurs organisé, via une collecte de dons en ligne, pour contribuer à rapatrier le jeune homme de 25 ans, dont l'assurance en responsabilité civile a expiré peu avant son accident. A l'heure où nous écrivons ces lignes, la cagnotte a dépassé les 80.000 euros. De quoi régler les premiers frais médicaux et permettre au frère et au père de Sofiane de le rejoindre à Phuket.

Des démêlés judiciaires

Mercredi, La Voix du Nord en dévoile un peu plus sur le jeune homme et révèle qu'il est recherché par la police belge dans le cadre d'une enquête sur un trafic de stupéfiants. Il serait également impliqué dans des affaires de trafic de stupéfiants ou vol avec violence remontant à 2013 et 2014, selon le journal qui rapporte que le jeune homme avait été arrêté récemment dans le cadre d'une enquête sur un trafic de voitures.

"Oui, il a eu des petits soucis avec la justice. Mais c’est un être humain. On arrive bien à rapatrier des prisonniers, pourquoi pas lui. Et s’il a un problème avec la justice, il le réglera plus tard", défendent ses proches dans les colonnes de La Voix du Nord.

De son côté, Gérald Darmanin, le maire Les Républicains de Tourcoing qui s’était mobilisé en faveur du rapatriement du jeune homme, rappelle que "cela ne change rien au fait que sa famille a le droit de le rapatrier."

D. N.