J-2 avant la journée sans voiture: de plus en plus d'adeptes de la gyroroue

La gyroroue est de plus en plus en visible dans les rues de Paris. Elle se développe et apparaît comme une nouvelle alternative à la voiture en ville.

Alors qu'une nouvelle journée sans voiture est organisée ce dimanche dans toute la capitale, les alternatives aux moyens de locomotion motorisés sont de plus en plus nombreuses. Si la trottinette, le vélo et le skateboard électrique sont déjà connus du grand public, la gyroroue, une roue à entraînement électrique qui se tient entre les pieds, fait une percée remarquée.

Pratique, légère et écologique, la gyroroue séduit de plus en plus, en majorité des hommes: "Je n’étais pas équilibriste avant de commencer. Il faut un petit temps d’apprentissage mais une fois qu’on sait en faire, c’est vraiment le produit qui correspond à la mobilité de tous les jours", assure un aficionado de la gyroroue. "C’est une alternative à la voiture pour aller au travail", explique un autre utilisateur.

De 900 à 3.000 euros

Pour le gérant d’une boutique spécialisée, la voiture est une perte de temps et d’argent, contrairement à la gyroroue, synonyme de liberté: "Au niveau des sensations, on est un peu sur du monoski, on a les pieds parallèles avec une sensation de ski", explique Sylvère Vincent, président de Gyroroue-shop.

Depuis trois ans qu’il en commercialise, il double ses ventes d’une année sur l’autre: "Les gens en voient de plus en plus et se lancent. Ils viennent faire des formations et se rendent compte de l’utilité", assure le gérant.

De 900 jusqu’à 3.000 euros pour la plus performante, l’utilisation de la gyroroue sur la voie publique est toujours dans un flou juridique qui pose problème. Son usage n’est pas clairement intégré au code de la route. Le moyen de locomotion n’est ni interdit ni autorisé et ses usagers ne sont considérés ni comme des piétons ni comme vélo.

Guillaume Dussourt avec Simon Azelie