Incendie à Villeurbanne: les start-up du Bel Air Camp relogées après avoir tout perdu pour certaines

- - BFM Lyon
"On a plus rien. On est en train de vivre un décès". Sur Twitter, Jade Lemaître, co-fondatrice de la start-up Hease Robotics, n'a pas caché son désarroi face à l'incendie qui a ravagé le bâtiment du Bel Air Camp mardi.
Comme elle, d'autres entreprises ont tout perdu dans ce sinistre. Au total, plus d'une cinquantaine de start-up ont été touchées par le feu et des dizaines d'emplois sont concernés.
Des solutions rapides de relogement
Pour maintenir l'activité, la ville de Villeurbanne et la métropole ont organisé en urgence une réunion mardi après-midi, quelques heures seulement après que l'incendie a été maîtrisé par les pompiers. Des solutions de relogement ont notamment été proposés.
"On a la chance d'avoir une équipe qui gère le Bel Air Camp et des pouvoirs publics qui se mobilisent d'une manière incroyable. C'est vraiment une chance", affirme, positif, Louis Stockreisser, co-fondateur de la start-up Meersens.
La Métropole de Lyon peut ainsi mettre à disposition ses pôles d'entrepreneurs situés à La Duchère, Givors et Neuville-sur-Saône. La pépinière d'entreprises Saône Mont-d'Or, installée à Genay, pourrait également accueillir des start-up touchées, tandis que des pistes de relocalisation à Confluence ou Lyon Parilly Factories sont étudiées. La métropole s’est par ailleurs engagée à ce que les entreprises ne subissent pas de surcoût financier dans le cadre de leur relogement.
D'autres réunions ce mercredi
Mais ces solutions d'urgence n'empêchent pas certains entrepreneurs d'être dans un flou total pour leur avenir.
"On a évidemment contacter notre assureur mais on attend plus d'informations, les résultats de l'enquête etc. Il y a une solidarité très importante et ça nous a beaucoup touché. On est déjà relogé. Pour combien de temps ? Je ne sais pas", s'inquiète ainsi Carole Heyssautier, co-fondatrice de Captis Robotics
Des réunions doivent encore avoir lieu ce mercredi avec la ville de Villeurbanne et la métropole. Afin de préserver l'emploi, des compensations de salaire à hauteur du Smic pourrait être proposées aux entreprises les plus touchées.