Gel du prix des carburants : quelles pistes pour Bercy ?

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Après une brève accalmie, les prix des carburants ont repris leur cours habituel et sont désormais en hausse, se rapprochant inéluctablement des tarifs records de la mi-mars. Presque 1,45 euro le litre de gasoil en moyenne, 1,63 euro pour le sans plomb 95 et enfin 1,68 euro pour le sans plomb 98. En un mois et demi, la hausse constatée sur le gasoil ou le sans plomb est de plus de 13 centimes. En quelques semaines le plein de 60 litres a déjà augmenté de 8 euros. Le gel promis par le gouvernement s'est donc fait attendre par les automobilistes. Et pour maîtriser les prix, les contenir, Bercy dispose de plusieurs pistes.
Un effort des compagnies pétrolières
Le gouvernement pourrait demander un effort aux compagnies pétrolières par un blocage des prix. Les pétroliers pourraient alors rogner sur leurs marges de raffinage. Une mesure juridiquement possible mais très compliquée à mettre en place et surtout provisoire : 6 mois maximum.
Rogner sur la TVA
Le prix d’un litre de carburant comprend 60% de taxes, notamment la TVA et la taxe sur l’énergie. Mais il est difficile d’imaginer l’Etat jouer sur ces recettes fiscales. Le manque à gagner serait trop important dans un contexte de rigueur budgétaire.
Aides aux salariés ou vignette pollution
D’autres pistes pourraient également être envisagées comme par exemple faire participer les entreprises, à travers une aide pour les salariés qui viennent travailler en voiture, sur le modèle du chèque restaurant. Ou encore, faire payer les automobilistes les plus pollueurs avec le retour de la vignette.