Explosion rue de Trévise: 12 immeubles toujours inaccessibles

La maire du 9e arrondissement, Delphine Bürkli, a annoncé que sept immeubles sont désormais frappés par un arrêté de péril imminent tandis que cinq autres sont frappés par un arrêté temporaire, deux jours après l'explosion d'une boulangerie rue de Trévise.

Deux jours après l'explosion survenue rue de Trévise à Paris, la maire du 9e arrondissement, Delphine Bürkli a annoncé sur BFM Paris que le nombre d'immeubles inaccessibles avait été revu à la baisse:

"Ce soir (lundi, ndlr), ce sont sept immeubles qui sont frappés par un arrêté de péril imminent dans la zone d'impact du 6 rue de Trévise et alentours, et cinq immeubles sont frappés par un arrêté temporaire de la part de la préfecture de police de Paris", a indiqué Delphine Bürkli.

Plus tôt dans la journée, ce sont 16 immeubles qui étaient inaccessibles. Depuis, la préfecture de police a réduit le périmètre de sécurité et recense donc désormais 12 immeubles inaccessibles. Si les autres bâtiments sont accessibles à la population, beaucoup d'entre eux sont toutefois fortement dégradés puisqu'ils n'ont ni eau, ni électricité, ni gaz. 

"La situation ne va pas se rétablir en quelques jours"

Les habitations concernées se trouvent notamment dans les rues Montyon, Sainte-Cécile, Bergère et évidemment Trévise. Et le retour à la normale risque de prendre du temps, selon Delphine Bürkli:

"Nous sommes devant des arrêtés de péril pour un certain nombre d’immeubles. Il ne faut pas se voiler la face, la situation ne va pas se rétablir dans quelques jours. Il faudra de longs mois avant que la situation ne soit rétablie et il faudra envisager un hébergement pour ces personnes de longue durée et nous ferons tout (…) pour accompagner au mieux dans leurs démarches toutes ces personnes qui ont subi ce terrible événement", a déclaré la maire du 9e arrondissement. 

Paul Louis