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Vers la fin des partiels à l'université?

Des étudiants participant à une assemblée générale à l'université de Strasbourg, le 4 février 2009 (photo d'illustration).

Des étudiants participant à une assemblée générale à l'université de Strasbourg, le 4 février 2009 (photo d'illustration). - Patrick Hertzog - AFP

Excepté dans quelques universités en France, l'évaluation au sein des facultés a lieu en fin de semestre, lors d'une période de partiels. Mais pour lutter contre l'échec scolaire, le contrôle continu pourrait remplacer le système actuel.

Des examens toutes les semaines - ou presque - au lieu d'un gros bachotage en fin de semestre: ça s'appelle le contrôle continu et il fait ses preuves à l'université de Strasbourg. En vigueur depuis la rentrée 2013, ce système n'est toutefois utilisé que dans certaines filières et pas forcément pour toutes les matières. Mais de manière générale, les élèves en sont plutôt satisfaits.

A l'université de Strasbourg, les moyennes supérieures à 12/20 en filière "Sciences de la Vie" ont progressé de 50% depuis trois ans. En France, quatre autres facs (Avignon, Lyon, Bordeaux et Brest) sont prêtes ou ont déjà tenté l'expérience.

Lutter contre l'échec scolaire

Le but l'évaluation en continu est bel et bien de lutter contre l'échec scolaire. Trop d'étudiants se laissent aller durant l'année et ne révisent que quelques jours avant le début des partiels, quitte à sacrifier certaines de leurs nuits. C'est la raison pour laquelle la conférence des présidents d'universités demande au gouvernement la possibilité d'organiser un contrôle continu intégral et généralisé.

Seulement, ce système a un coût plus élevé que les partiels. Par conséquent, les sessions de rattrapage seront sans doute supprimées par souci d'économies. Ce à quoi s'opposent formellement les étudiants de l'Unef.

P. P. avec Anne-Sophie Warmont et Kevin Drouant